De la représentation de la catastrophe nucléaire s’articule tout un pan du cinéma japonais post Seconde Guerre mondiale. Des portraits aux multiples visages et incarnations, mais fondés sur une seule et même horreur : celle des 6 et 9 août 1945, quand le quotidien des habitants de Hiroshima et de Nagasaki bascula dans les ténèbres. C’est à compter du 28 avril que nous aurons l'honneur de découvrir l’un d'eux, et sans doute le premier à avoir attaqué si frontalement le bombardement atomique : sobrement intitulé Hiroshima (1953), réalisé par Sekigawa Hideo, disponible dans sa version restaurée en DVD et Blu-Ray chez Carlotta.
Deuxième journée du OIMF, avec deux films sur Okinawa, Born Bone Born de Teruya Toshiyaki, une production locale de l'agence Yoshimoto avec Okada Eiji et Ayame Misaki, et Dear Summer Sister, une production ATG de Oshima Nagisa, en présence de l'actrice Koyama Akiko, épouse du cinéaste.