Tsai Ming-liang est un auteur du médium cinématographique qui intéresse les critiques et les commentateurs depuis le début de sa carrière. Cet engouement est presque étonnant, tellement ses partis-pris radicaux, que ce soit l'extrême lenteur du rythme de ses films ou la présence de séquences transgressives entourées d'autres parfois ridicules, vont à rebours de toutes nos habitudes. Son œuvre, très volontiers unanimement qualifiée d’insaisissable, n'a pas connu d'analyse livresque française dédiée depuis les années 1990. Matthieu Kolatte réalise une étude surpuissante de son œuvre aux éditions Mimesis, à travers un ouvrage intitulé Le cinéma de Tsai Ming-liang - le rêve, le réel et l'humain.
Lorsque l'on évoque le Nouveau Cinéma taïwanais, les noms de Hou Hsiao-hsien et d'Edward Yang apparaissent immédiatement. Pourtant, la bande de la nouvelle vague ne se limite pas seulement à ces deux réalisateurs. D'autres cinéastes ont appartenu au mouvement, et ont accouché d’œuvres au souffle égal aux noms précédemment cités. Aujourd'hui, penchons-nous sur Chang Yi et son film Kuei-mei, a Woman, sorti sur les écrans taïwanais en 1985.
Carlotta Films profite de la nouvelle copie disponible de Cheerful Wind, le deuxième film de Hou Hsiao-hsien restauré 2k par le Taiwan Film Institute, pour nous proposer une édition Blu-ray et DVD de haute tenue. Partager Suivre