Fidèle à la diffusion des classiques japonais, Carlotta Films édite un nouveau film trop peu connu d’Ichikawa Kon. Produit par le studio de la Nikkatsu en 1956, alors que la Nouvelle Vague japonaise n’a pas encore sonné officiellement son avènement, voilà un objet singulier au regard de la société nippone d’alors et de cet entre-deux […]
Splendor Films ressort en salles cette semaine Le Pavillon d'or d'Ichikawa Kon, adaptation fidèle et magistrale du roman éponyme de Mishima Yukio pour une œuvre austère, complexe et captivante.
Alors que les Jeux Olympiques de Tokyo 2020 se terminent, l'un des plus grands cinéastes japonais d'après-guerre fut chargé par le comité de réaliser le documentaire des Jeux de la XVIIIe Olympiade de l'ère moderne, les Jeux Olympiques de Tokyo 1964. Ichikawa Kon signe sans doute avec Tokyo Olympiad (1965) la plus belle chronique sportive nippone du siècle dernier, présentée au Festival de Cannes de 1965. La version restaurée de ce gigantesque fait d'époque est disponible en doublage anglais (version de 2h05) sans sous-titres sur la chaîne YouTube officielle des JO, et sur le site japonais des JO (version de 2h43) en doublage d'origine avec sous-titres français.
Chef-d'oeuvre absolu du cinéma japonais et brûlot incandescent contre la guerre inédit en vidéo, Feux dans la plaine (1959) de Kon Ichikawa nous arrive enfin dans une sublime édition remasterisée en blu-ray et DVD grâce aux bons soins de Rimini Editions. Nous vous offrons ici 2 blu-ray et 3 DVD, disponibles depuis le 1er Mars.
C’était l’événement du Festival du film japonais contemporain Kinotayo 2015 : la venue du cinéaste Tsukamoto Shinya, chef de file du cyberpunk nippon avec la saga des Tetsuo. Invité à Paris pour présenter sa dernière œuvre, Fires On The Plain – une nouvelle adaptation du roman Nobi, déjà porté à l’écran en 1959 par Kon Ichikawa (lire notre critique ici) – le cinéaste nous a longuement parlé de cette plongée immersive et nécessaire dans l’horreur de la guerre, avant de nous abandonner pour une séance de Love de son ami Gaspar Noé, qu’il ne voulait rater sous aucun prétexte. On lui demandera la prochaine fois si le film lui a plu, l’occasion de poursuivre une discussion avec un réalisateur aussi charmant disponible, que ses films sont violents et malaisants. Par Marc L'Helgoualc’h et Victor Lopez.