La 19 édition du Festival International des Cinémas d’Asie à Vesoul s’est déroulée du 5 au 12 février, East Asia fait le point sur les films qui ont été projetés en compétition avec une forme retrouvée par rapport à l’édition précédente. Julien Thialon. Partager Suivre
D’une intense sobriété, Japan's Tragedy, le dernier film de Kobayashi émeut et bouleverse. Le regard plein de tristesse et de résolution de l’immense Nakadai Tatsuya, qui porte le film avec une solidité inébranlable surtout reste en mémoire longtemps après la projection. Le constat est sans appel sur le destin du Japon, voire du monde, et une tristesse infinie transparaît dans chaque recoin du noir et blanc fixe du film. Ce désespoir transparaît jusqu’aux propos de Kobayashi lui-même, que nous avons eu la chance de rencontrer longuement pendant le Black Movie de Genève pour lui parler du film. Heureusement, la tristesse est contrebalancée par une gentillesse infinie et une envie de partager son expérience avec ses spectateurs. Propos recueillis par Victor Lopez.
La plus grosse surprise de Cannes était certainement l’annonce de Miike en compétition. La plus grosse déception est le visionnage de son film, un remake impersonnel, anachronique et inutile du chef d’œuvre de Kobayashi. Par Victor Lopez.