En 2010, Outrage voyait Kitano revenir au cinéma de genre avec un Yakuza Eiga nihiliste, dans lequel le désenchantement avait pris du terrain sur la mélancolie de ses grandes œuvres des années 90. Outrage Beyond pousse la logique encore plus loin, mais avec une précision inédite dans la mise en scène et une profondeur renouvelée. Quelques impressions pour célébrer la généreuse et événementielle projection du film au festival Kinotayo.
Riche semaine que celle qui arrive pour les eastasiens : entre SNOWPIERCER et le FFCP, Kinotayo pointe le bout de son nez grâce aux sorties ciné.
Monsters Club, disons-le d’emblée, est un film tout à fait déséquilibré. S’il fait indéniablement montre des talents de plasticien de Toyoda Toshiaki et de son habileté à tisser des atmosphères denses grâce, entre autres, à une utilisation très rigoureuse et précise du hors-champs, il souffre aussi de véritables défauts d’écriture. Le film de Toyoda ressemble en effet au type même de l’œuvre laissée trop longtemps en gestation, de l’œuvre trop réfléchie qui aurait, pour ainsi dire, « trop mûri ». Par Clément Pascaud.
Entretien avec Honda Ryuichi, réalisateur de A Honeymoon in Hell, projeté lors de la 7ème édition du Festival Kinotayo. Par Marc L'Helgoualc'h.
Entretien avec Katashima Ikki, réalisateur de The Tang of Lemon, projeté lors de la 7ème édition du Festival Kinotayo. Par Marc L'Helgoualc'h.
Un échange d’identité entre un yakuza amnésique et un jeune acteur raté et suicidaire. Une executive woman ayant planifié de se marier dans deux mois mais qui n’a pas encore trouvé avec qui. Agitez le tout, secouez bien… et voilà une comédie cynique et réjouissante, bourrée de rebondissements, signée Kenji Uchida. Un des meilleurs moments du festival. Par Aiko.