Nouveau film du stakhanoviste Adilkhan Yerzhanov avec Immunité collective, une comédie qui prend pour toile de fond le confinement lié au coronavirus. C'est parti pour un Mardi gras kazakh et sa cohorte de voyous, de simplets et de flics zélés et incompétents, plus ou moins déglingués. 100% Yerzhanov, donc.
Le réalisateur kazakhstanais Adilkhan Yerzhanov est déjà de retour avec Assault que l'on a pu découvrir au Festival de Rotterdam. Des hommes masqués prennent en otages les élèves d'une école de Karatas. Les adultes s’organisent pour les libérer. C'est parti pour une épopée avec des héros loin d'être extraordinaires.
Cette année au Black Movie, l'exploration du cinéma kazakhstanais continue, et après les polars noirs d'Adilkhan Yerzanov ou les comédies loufoques comme Sweetie, You Won't Believe It, il est désormais possible de découvrir un cinéma plus social, intime et on ne peut plus proche du réel.
Djamboul d’Efim Dzigan est un film biographique sur Djamboul Jabayev, musicien et poète improvisateur kazakh, élevé au rang de figure nationale pour son soutien au bolchévisme à partir de la Révolution d’Octobre. Ce film est diffusé en ligne jusqu'au 16 décembre dans le cadre du Festival du Film Kazakhstanais.
Parce que le cinéma kazakhstanais ne saurait se limiter à Adilkhan Yerzhanov ou bien encore Yerlan Nurmukhambetov et son remarquable Les Voleurs de chevaux, l'édition 2021 de L'Etrange Festival propose de découvrir une autre catégorie dans laquelle ce cinéma atypique semble exceller, la comédie, avec Sweetie, You Won't Believe It réalisée par Yernar Nurgaliyev.
La Biographie d’un jeune accordéoniste est l’œuvre la plus récente de la sélection du Festival du Film Kazakhstanais en France : sorti en 1994, après la fin du bloc soviétique, cet Amarcord kazakh porte un regard nostalgique sur l’enfance rurale après la Seconde Guerre mondiale, tout en critiquant le stalinisme.