Tous les seconds mardis du mois, Stephen Sarrazin présente dans DC Mini, nom emprunté à Kon Satoshi, une chronique pour aborder "ce dont le Japon rêve encore, et peut-être plus encore ce dont il ne rêve plus". Ce mois-ci, retour sur l'évolution du cinéma de Kawase Naomi à la lumière de son dernier film.
Miyako Slocombe est traductrice et interprète. Vous l'avez peut-être déjà vue sur scène lors de projections de films aux côtés de Kawase Naomi ou Sono Sion, ou lu une de ses traductions si vous êtes amateur de Maruo Suehiro ou Fukutani Takashi. Avec nous, elle revient sur son parcours et sa passion de la littérature et du cinéma nippons.
Sakaki Hideo, vu dans Still the Water de Kawase Naomi ou encore dans Flower and Snake: Zero de Hashimoto Hajime, revient derrière la caméra avec Ikiru Machi en mars prochain.
Depuis 20 ans et sa Camera d’or pour son premier film Suzaku (1997), Kawase Naomi évolue dans la lumière bienveillante de Cannes, où elle est venu présenter son nouveau film Vers la lumière, en compétition officielle. Elle a accepté de nous parler de son beau film, en salles depuis le 10 janvier, relatant la rencontre entre une jeune audio-descriptrice incarnée par Mizaki Ayame et un photographe devenant aveugle, interprété par Nagase Masatoshi.
Depuis quelques films, Kawase Naomi ramène son cinéma vers quelque chose de plus épuré, certains diront plus grand public. Avec Vers la lumière, la réalisatrice japonaise choisit la simplicité apparente d’une histoire d’amour sensorielle pour offrir une réflexion sur son propre média, sa propre sensibilité, sa propre vision, à découvrir en salles le 10 janvier.
Le Festival international de cinéma asiatique de Tours (FICAT) sera de retour du 12 au 23 janvier et explorera plusieurs thèmes tels que l'Orient vu par l'Occident ou les vérités et clichés au cinéma. On regarde la programmation !