Point final épique et émouvant ! Jusqu’à mon dernier souffle est le chant du cygne de l’illustre Yash Chopra, grand bretteur de la romance indienne, devant l’éternel ! Imparfaite mais saisissante, cette ultime œuvre réserve bien des surprises. Entre tradition et modernisme, Yashji remanie les grands poncifs « bollywoodiens ». L’empreinte aguerrie du metteur en scène étonne par sa fougue et sa fraîcheur. S’il fut en phase avec son temps, il sut aussi le devancer. Yash Chopra bouleverse une dernière fois le cinéma, ses codes, en y alliant nostalgie et innovation. Un épilogue qui sied à une carrière incomparable et montre la voie à une nouvelle génération de cinéastes. Par Marjolaine Gout.
Le 21 novembre 2012, Yash Chopra sera de retour ! L’illusionniste du cinéma hindi, exacerbant passions et émotions, irradiera nos salles obscures grâce au concours d’Aanna Films. La société de distribution française, spécialisée dans les films indiens, marque un grand coup en annonçant la sortie de Jusqu’à mon dernier souffle (Jab Tak Hai Jaan). Par Marjolaine Gout.
Film d’espionnage où s’entrecroisent action, comédie et romance, Ek Tha Tiger se révèle être un masala captivant. Au gré d’une esthétique de carte postale, soutenue par des ralentis, nous pérégrinons sur les toits du monde. L’occasion pour Katrina Kaif, interprétant Zoya, de revêtir la tenue d’hurling de Kilkenny, de se mouiller dans les eaux de la Havane et de déambuler au sein du Grand Bazar d’Istanbul tandis que Salman Khan (Tiger) fait du parkour au milieu de gallinacés et de cordes à linge en Iraq avant de s’essayer à la course à pied sur tramway dublinois. Le quota évasion rempli, cette distraction estivale offre davantage et recèle de trésors. Ce divertissement rompt avec les lois de la gravité et nous transporte avec allégresse dans une course poursuite haletante et surprenante. Par Marjolaine Gout.
Arey ! नमस्ते,வணக்கம், سلام, ఏమండీ … ఒక భాష సరిపోదు!!! Vous avez bien accosté sur le territoire sacro-saint des cinémas indiens ! Pays regorgeant d’un zillion de cinéphiles au mètre carré, gouverné par une pléthore de dieux filmiques, c’est ici avec la bobine bien pendue que les anecdotes des plateaux de tournage sont contées. Kidnapping, catastrophe naturelle ou scoumoune en série tout est possible sur les rives du Gange et au-delà. Des plateaux de tournage de Kodambakkam aux studios implantés à la lisière des champs de papavéracées, vous voici donc propulsés au cœur de la cinématographie indienne. Alors que l’Inde s’apprête à festoyer en mai 2013 les cent ans de son cinéma, nous vous proposons un retour sur la production 2011. Par Marjolaine Gout.