Pour son premier long-métrage d’animation, la réalisatrice iranienne Sepideh Farsi choisit de se pencher sur le début de la guerre irano-irakienne, en 1980, à Abadan, plus grand port pétrolier du sud du pays. Par le regard d’un adolescent désœuvré, la cinéaste dessine les contours d’une violence absurde et ordinaire, au sein de laquelle l’espoir peu à peu renaît. La Sirène est en salles depuis le 28 juin.