Bonjour à tous et à toutes, et bienvennus sur East Asia pour notre premier vrai Podcast ! Victor Lopez accueille Jérémy Coifman, Yannik Vanesse et Nicolas Lemerle pour parler d'étranges festivals, de Yokais malicieux et de génocide indonnésien dans la joie et la bonne humeur ! Bonne écoute, et à la semaine prochaine pour un spécial Hong sang-soo pour la sortie de Haewon et les hommes !
Existences solitaires, réflexions sur l’identité, violence de l’amour, ambiguïtés sexuelles… Stateless Things réunit toutes les préoccupations précédemment filées dans les courts-métrages de Kim Kyung-mook tout en les incorporant, cette fois-ci, dans un récit (plus ou moins bien) construit et non plus seulement dans une série d’images fortes sans véritable tension dramatique. Mais que l'on ne s'y trompe pas, Stateless Things reste un film contemplatif privilégiant largement l'atmosphère à l'action. Par Clément Pascaud
À l'occasion de son cycle “classiques”, le Festival du Film Coréen à Paris a projeté The Aema Woman, le premier film érotique officiel de Corée du Sud. Véritable carton en 1982 avec plus de 310 000 entrées à Séoul, ce film inspiré par la série Emmanuelle est-il vraiment si érotique ? Par Marc L'Helgoualc'h.
Le Festival du Film Coréen à Paris propose en son sein une section "Classiques" avec cinq films. Parmi ceux-ci figure Madame Freedom (Ja-yu bu-in) de Han Hyeong-mo (1917–1999) qui est l’adaptation d’un roman éponyme de Jeong Bi-seok, énorme succès en 1954 en Corée du Sud. Un long-métrage très controversé à grande valeur historique marquant l'illusion de l’émancipation de la femme sud-coréenne et de ses conséquences dans une société en pleine expansion. Par Julien Thialon.
Grand succès de l’année 2012 avec près de 4,7 millions d’entrées en Corée du Sud, ce film de Yun Jong-bin a été qualifié par un journaliste du Time comme « le film de gangster coréen dont serait fier Martin Scorsese ». Nameless Gangster est-il le Goodfellas du pays du matin calme ? Par Marc L’Helgoualc’h.
Cette année, le Festival du Film Coréen à Paris consacre sa section « classiques » à des films scandaleux teintés de sexe. C’est l’occasion de (re)découvrir An Empty Dream de Yoo Hyeon-mok, un véritable ovni dans le cinéma coréen des années 60 mêlant onirisme chirurgico-dentaire, sadomasochisme et expressionnisme allemand. Par Marc L'Helgoualc'h.