Pour ouvrir son cycle "le cinéma chinois au féminin", La Cinémathèque française a choisi comme film d'ouverture Woman Demon Human de Huang Shuqin, présenté comme premier film féministe de l'histoire du cinéma chinois. A la fois portrait impressionniste d'une femme dans un milieu machiste à travers différents moments du XXe siècle et déclaration d'amour à l'opéra chinois, c'est indéniablement un film à part.
Du 29 mai au 2 juin 2025, la Cinémathèque française propose une rétrospective de films chinois mis en scène par des réalisatrices, à travers une sélection de 13 films, contemporains ou plus anciens, et pour certains d'entre eux complètement inédits en France.
Figure de proue de la Nouvelle Vague kazakhe des années 1980, Darejan Omirbaev n'a pourtant à son actif que sept longs-métrages et quelques courts. L'intégralité de sa filmographie sera projetée à La Cinémathèque française du 9 au 16 octobre 2024, en sa présence et accompagnée de conférences menées par Eugénie Zvonkine et Bernard Benoliel.
Sur Henri, la plateforme de La Cinémathèque française, nous pouvons accéder pour quelques semaines encore à une salve de films de jeunes réalisateurs japonais, dans le cadre du cycle Japan Fringe. Sortis après 2011, année du tsunami et de Fukushima, ils témoignent des aspirations de ces cinéastes contemporains après cet événement chaotique, source de fortes inquiétudes. Intéressons-nous ici à Out There de Ito Takehiro, film expérimental à la frontière de toutes les formes, qui transcende le questionnement intérieur de toute une génération.
Grâce à la plateforme Henri de La Cinémathèque française et la « carte blanche thaïe », nous pouvons redécouvrir des œuvres anciennes du cinéma thaïlandais, en courts et longs-métrages. Place à It’s All Because of a Katoey ou Katoey pen het, une comédie de 12 minutes produite en 1954.
Grâce à la plateforme Henri de la Cinémathèque française et la « carte blanche thaï », nous pouvons voir des films rares et anciens du cinéma thaïlandais en version restaurée. Place à The Ghoul ou Prai Takian, un court-métrage muet horrifique à l’auteur anonyme de 1940, typique des pré-programmes de séances cinéma de cette époque. […]