Le pendant lumineux et positif de Printemps tardif où Ozu exprime toujours cette même chaleur pour ses personnages.
C'est certainement l'événement DVD de l'année : Carlotta sort un coffret Ozu réunissant 14 films et un documentaire du maître. À l'occasion de la semaine Ozu sur East Asia, 3 coffrets sont à gagner ci-dessous.
Arrive cette semaine en DVD un curieux objet intitulé Beauté de la Beauté, exploration de l'histoire de l'art occidental réalisée pour la télévision japonaise entre 1973 et 1979 par Yoshida Kijû, le réalisateur de Eros + Massacre. Brève présentation en attendant une analyse complète par Victor Lopez.
Fantôme inflexible, le temps disperse poussière et efface souvenirs. Les hommes trépassent tandis que certaines œuvres subsistent. Avec une sensibilité à fleur de pellicule, Pyaasa (L’Assoiffé) s’immortalise comme l’un des colosses de l’histoire du cinéma. Et c’est peu dire ! Né sous les étoiles propices de l’an de grâce 1957, correspondant à l’âge d’or du 7ème art hindi, cette tragédie sociale éclipse ses rivales cinématographiques. Pyaasa, œuvre multiforme, s’incarne, a priori, sous les atours d’une adaptation du Srikanta. Si l’ombre du romancier de Devdas plane sur ce film, Guru Dutt nous réserve moult surprises. Aux rênes de ce projet, qu’il produit, réalise et interprète, il hisse le cinéma vers des sommets. L’Everest, l’Olympus Mons, de la bobine indienne, le voici avec ce chef-d’œuvre intemporel ! Par Marjolaine Gout.
Oyez, oyez, bonnes gens ! Carlotta exhume pas un, mais deux chefs-d’œuvre du panthéon hindi ! Nulle goule indienne au programme ! Des griffes des restaurateurs ressuscitent deux joyaux de la couronne du Gange. Ruez-vous sur ce reliquaire d’exception recélant l’aura d’un des grands maîtres du 7ème art : Guru Dutt, le magnifique. En guise de prélude initiatique, nous vous conseillons d’entamer par Le Maître, La Maîtresse et L’Esclave, puis d’enchaîner par le graal : L’Assoiffé ! Vos carotides palpiteront avec allégresse devant ces merveilles d’un autre temps, votre poil se revitalisera, vos pupilles se dilateront. Non, sérieusement, dithyrambique, on ne peut que l’être devant ces films intemporels et ressurgissant du passé avec force ! Par Marjolaine Gout.
Le monument cinématographique de Kim Ki-young qui a inspiré The Housemaid de Im Sang-soo en 2009 ressort dans les salles françaises. L'occasion de rencontrer La Servante originale, et de succomber à sa dérangeante cruauté grotesque. Par Victor Lopez.