A l’occasion de la sortie le 17 Novembre du troisième film The Garden of Sinners (Kara no kyôkai) chez Kaze, East Asia revient sur l’intégral des sept films sortis entre 2007 et 2009. Confiés à 7 réalisateurs différents du studio Ufotable, les films sont l’adaptation éponyme des trois romans à succès de Nasu Kinoko, publiées en 1998 aux éditions Kodansha. Par Olivier Smach.
C’est comme une sorte de symbole. Alors que Kon Satoshi émettait à la stupeur générale son dernier souffle, parallèlement Hosoda Mamoru s’affirme définitivement comme un réalisateur majeur au sein de la japanimation actuelle, voire du cinéma mondial.
Katsuni, que les cinéphiles amateurs du journal du hard connaissent bien pour ses sujets tout en profondeur, se met aux Hentai sur MCM.
Miyazaki, Oshii, Rintaro, Otomo … Des auteurs majeurs de l’animation japonaise, dotés d’un univers et de thématiques forts et personnels qui s’imposèrent progressivement au Japon puis à une reconnaissance mondiale. En l’espace de quatre films, Satoshi Kon était devenu l’égal en tout point de ces icônes vivantes et alors que sa carrière s’apprêtait à emprunter un nouveau cycle passionnant, le sort (soit, pour être plus précis, un cancer foudroyant ne lui laissant aucune chance) en a décidé autrement.