| Films | Captain Jim (Cinématraque) | Claire Lalaut | Flavien Poncet | Jonathan Deladerrière | Justin Kwedi | Romain Leclercq | Maxime Bauer | Thibaut Das Neves | Victor Lopez |
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Jeunesse (retour au pays) - en salles le 09/07/2025
Wang Bing |
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« Que de chemins parcoursu pour ces ouvriers de Zhili, où l'on constate plus que jamais qu'ils sont porteurs d'espoir et d'amour, comme dans cette fantastique séquence exaltée et exaltante de mariage ! »
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« Le fascinant dernier volet de la fresque textile de Wang Bing, où l'on constate que le présent le plus immédiat que capte sa caméra est déjà sans doute un passé aussi révolu que celui enregistré dans A l'Ouest des rails il y a 20 ans. Une œuvre nécessaire et complémentaire à celle de Jia Zhang-ke, l'autre grand cinéaste des bouleversements de la Chine du XXIe siècle. »
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Super Happy Forever (en salles le 16/07/2025)
Igarashi Kohei |
« Une œuvre aussi douce que déchirante, la délicatesse d'un cœur brisée. »
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« Belle rêverie entre spleen du présent et nostalgie romantique du passé, à l'ambiance envoûtante. »
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« Super Happy Forever se dévoile comme une errance où la noirceur intense du récit et de son personnage cohabite avec le soleil plombant d'Izu. Igarashi Kohei offre au spectateur un sentiment de mélancolie intense enrobé dans une forme à la simplicité charmante et aux effets rares mais incisifs. »
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A Normal Family (en salles le 11/06/2025)
Hur Jin-ho |
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« On retrouve le brio du cinéma coréen dans ce mélange de brûlot social, efficacité grand public pour un résultat cinglant. »
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« Un scénario d'une belle densité qui sert des personnages nuancés. Bien qu'issu d'un livre hollandais déjà multi-adapté dans le monde, Hur Jin-ho parvient à convoquer tous les démons de la fiction coréenne (les sursauts de violence, le harcèlement scolaire, la bourgeoisie déconnectée...). »
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« Peut-être le film gagnerait t-il à ne pas singer un ton social quand il est profondément anti-social, ou un ton moral quand il est avant tout moralisateur. Mais c’est avant tout son côté grandiloquent qui achève de confirmer que ce qui se voudrait trouble est en fait un problème tout à fait net entre ce que le cinéaste aimerait montrer et ce que le cinéaste montre. A Normal Family, malgré sa mise en scène vaguement efficace mais constamment pompière, est avant tout un film où l’idée prime et ne produit pas des images (ou rarement) mais de l’opinion. Et de son medley des thématiques sociales ayant le vent en poupe dans un certain cinéma coréen, le cinéaste n’en garde malheureusement que la superficie et l’archétype du film formellement maniéré, froid, en bref, du produit parfait de l’entité « film coréen ». »
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« On pense au Im Sang-soo des grands jours devant ce A Normal Family, la verve politique remplacée par une efficacité indéniable. »
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A New Old Play (11/06/2025)
Qiu Jiongjiong |
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« Une proposition audacieuse qui témoigne de la vitalité du cinéma d'auteur chinois. »
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Jardin d’été (The Friends) - En salles le 04/06/2025
Somai Shinji |
« Chef d'œuvre absolu, un film qui capture parfaitement le sentiment de l'été et de l'enfance, à travers une histoire un peu saugrenue et même dérangeante sur la fin, mais toujours sensible. »
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« Belle capsule temporelle estivale et nouveau jalon brillant du cycle de Somai Shinji autour de l'enfance. »
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« Une belle capsule temporelle, estivale et champêtre, dont l'énergie des petits héros est communicative ! La ligne dramatique du scénario est très réussie et fend le cœur. »
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« Chronique de jeunesse douce-amère sur la mort qui gagne en intensité au fur et à mesure que l'angoisse s'invite, donnant lieu à ce final, aussi beau qu'apocalyptique, et étant probablement l'un des grands moments de la filmographie fragile et parfois inégale du cinéaste culte. »
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Cloud (en salles le 04/06/2025)
Kurosawa Kiyoshi |
« Du cinéma crépusculaire et poisseux, une descente aux enfers unique en son genre qui surprend et déroute jusqu'au bout de son récit. Peut-être le film de l'année. »
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« Kurosawa retrouve ses racines de thriller menaçant lors d'un superbe final armé, précédé par une belle montée de tension mâtinée de brûlot anticapitaliste. »
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« Kurosawa peut se targuer de conserver son style si expressif et puissant, celui qu'on a toujours aimé, depuis des décennies. »
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« Froid, fou, diabolique, titillant aussi bien l’hilarité que le malaise le plus profond, à la frontière du mal-être, Cloud nous entraîne contre notre gré dans des terrains inconnus et pourtant terriblement familiers du cinéma. Il passe de l’essai formel (Chime) à la nouvelle forme à part entière. Il continue sa quête d’hybridation radicale qui inonde son cinéma depuis ses débuts et réalise l’exploit de la rendre toujours aussi jouissive, déroutante et novatrice. »
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« Aussi étiré que Chime est dense, Cloud se présente comme un passionnant miroir à Kaïro : ce n'est plus l'humain qui s'évapore dans le virtuel, mais Internet qui infecte les actions du réel. »
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Jeunesse (les tourments) - en salles le 02/04/2025
Wang Bing |
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« Le monde remerciera Wang Bing d'offrir une telle documentation. Et malgré l'austérité formelle et la durée longue, on ne s'ennuie toujours pas à suivre ces personnages. »
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« Cette 2e partie de la fresque de Wang Bing souffre peut-être de son découpage. Et pourtant, une fois cette faiblesse dépassée, le film continue puissamment sa quête de cinéma à travers le réel de la jeunesse chinoise du Zhili. »
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« Wang Bing poursuit son geste essentiel de documentation des bouleversements économiques de la Chine du XXIe siècle, tout en restant attaché à dresser humblement des portraits d'individus dans un des gestes de cinéma les plus importants d'aujourd'hui. »
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Chime (en salles le 28/05/2025)
Kurosawa Kiyoshi |
« Kurosawa renoue avec l'horreur si particulière de sa grande période, en jouant sur un son qu'on peut imaginer comme la version cauchemar du rêve sonore du Memoria d'Apichatpong Weerasethakul. Le maître est toujours là. »
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« L'atmosphère inquiétante et mystérieuse typique du réalisateur est là, teinté de vrai moments chocs même si le propos reste nébuleux et pas dénué de longueurs malgré le format resserré. »
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« A travers une économie de temps (45 minutes), Kurosawa fait le point sur ses obsessions et la société japonaise, de manière formellement très aboutie. »
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« Expérience horrifique ultra-radicale et, plus important, ultra-efficace, Chime ne signe non pas le « retour du maître » (est-il déjà parti ?) mais la maîtrise totale de son art. Une formidable synthèse des névroses formelles et thématiques d’un certain cinéma japonais contemporain. »
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« Forme courte mais grande forme tout de même.
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Le Joueur de Go (en salles le 26/03/2025)
Shiraishi Kazuya |
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« Belle rénovation du jidai-geki bien équilibré entre le classicisme des thèmes et l'inventivité formelle et narrative. »
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« Un film d'un élégant classicisme.
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Her Story (en salles le 09/04/2025)
Shao Yihui |
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« Une chronique tendre, drôle, féministe et incisive montrant un visage social contemporain de la Chine, même si pas dénuée de longueurs, et formellement un peu convenue. »
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« Il le faut le reconnaître, l'écriture de Her Story est aussi habile qu'intelligente, rarement un propos à la portée féministe n'aura été aussi précis dans le cinéma grand public. Mais formellement, le film est beaucoup trop convenu, proche d'une sitcom. »
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Legends of the Condor Heroes - The Gallants (en salles le 14 & 18/06/2025)
Tsui hark |
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« Tsui Hark revient de manière toujours aussi grandiose et expérimentale, avec ses bizzareries visuelles qui laisseront sur le côté ou passionneront. À voir sur grand écran ! »
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« Un film qui fonctionne par quelques fulgurances géniales et moments de grâce, qui ne suffisent pas à gommer la laideur de l'ensemble. »
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Mickey 17 (en salles le 05/03/2025)
Bong Joon-ho |
« Pas mauvais mais trop monotone dans sa bouffonnerie, hélas. »
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« Après une mise en place efficace, une fable SF prévisible et ampoulée malgré le brio formel de Bong Joon-ho. »
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« Un Bong Joon-ho tellement au sommet de sa maîtrise... que ça en devient un peu routinier. »
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Black Dog (en salles le 05/03/2025)
Guan Hu |
« Incroyable épopée western des derniers sauvages vivant derrière le décor de la Chine vitrine des jeux olympiques de Zhang Yimou, remplie de visions de cinéma superbes et illuminée par le meilleur chien au monde. »
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« Beau contrepoint entre grands espaces et récit introspectif, traversé d'images hypnotiques et poignant dans son amitié homme/chien.
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« Magnifique ! »
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Yōkai, le monde des esprits (en salles le 26/02/2025)
Eric Khoo |
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« Beau film de fantôme introspectif et universel parvenant à sortir des sentiers battus du folklore mystique japonais.
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« Des signes précurseurs courraient dans La Saveur des Ramens, un film dans l'ensemble appréciable, mais ce Monde des esprit verse dans un épouvantable kitsch qui enchaine les images d’Épinal. On espère retrouver bientôt le Eric Khoo des géniaux Be With Me ou Tatsumi ! »
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L'Attaque des titans : La dernière attaque (en salles les 1&2/03/2025)
Hayashi Yuichiro |
« Vendu absolu à la cause que je suis, voir cette fin au cinéma n'est rien d'autre qu'un rêve éveillé. Douloureux, le rêve, mais unique. »
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It's Okay! (en salles le 19/02/2025)
Kim Hye-young |
« Un film très touchant grâce à l'écriture et l'interprétation de son héroïne, une jeune fille en deuil pas comme les autres.
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« Une toile de fond sombre transcendée par l'énergie lumineuse de son héroïne pour proposer en définitive un beau feel-good movie.
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La Voyageuse (22/01/2025)
Hong Sang-soo |
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« La greffe entre le cinéma de HSS et Isabelle Huppert ne prend jamais tout à fait, mais naît de cet écart un vacillement, parfois énervant, parfois fascinant, mais toujours intéressant. »
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Le Jardin zen (en salles le 29/01/2025)
Ogigami Naoko |
« Une exploration surprenante, pleine d'humour noir et de compassion, dans la vie d'une cinquantenaire endoctrinée. »
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« Entre la comédie noire furieuse et le drame âpre, Ogigami Naoko délivre un film de sale gosse aussi jouissif que rafraîchissant dans le paysage cinématographique nippon actuel.
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Hiver à Sokcho (en salles le 08/01/2025)
Kamura Koya |
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« Beau récit d'apprentissage tout en retenue. »
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Les Feux sauvages (en salles le 08/01/2025)
Jia Zhang-ke |
« Une œuvre singulière au sens le plus primaire qui soit, qui dans son aspect rétrospectif et bricolé a quelque chose de très touchant. »
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« Un touchant voyage entre les époques, les régimes d'images pour une histoire intime et collective de la Chine du 21e siècle qui fonctionne - même sans être un exégète de la filmo de Jia Zhang-ke. »
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« Un film à maturer : le dispositif - aussi passionnant soit-il - voile un peu l'émotion lors de la première vision. »
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- : bon
- : très bon
- : excellent
- : chef-d'Oeuvre
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