Films Captain Jim (Cinématraque) Claire Lalaut Flavien Poncet Jonathan Deladerrière Justin Kwedi Elvire Rémand Romain Leclercq Maxime Bauer Thibaut Das Neves Victor Lopez
Alpha - The Right to Kill (en salles le 17/04/2019)
Brillante Mendoza
« Plongée tout en ambigu réalisme dans fange sociale, corrompue et violente de la lutte contre les stupéfiants aux Philippines. »
« Mendoza reprend sa caméra de documentariste pour nous amener dans la plaque tournante de la drogue, où le manichéisme s'efface au profit du terrible réalisme social. »
« Un polar glacial, parfois électrisé par son sujet mais qui entretient une ambiguïté sur le portrait d'un système ultra-répressif. »
« Toujours à l'aise dans le drame social réaliste, Mendoza se perd un peu dans son polar à la Training Day, où le déterminisme et le systématique de la vision du cinéaste ne laissent pas beaucoup de place à la surprise. »
Liz et l'oiseau bleu (en salles le 17/04/2019)
Yamada Naoko
« Un "coming of age" qui ne fonctionne jamais aussi bien que quand il déploie son émotion de manière brillamment sensitive. Belle confirmation du talent de Naoko Yamada. »
« Un film zen qui calme, alternant entre onirisme et petits bouts de vie. On est charmés mais parfois un peu agacés par l'aspect trop kawaii du film. »
« Une magnifique peinture de la relation fusionnelle entre deux adolescentes et leur place dans un groupe, portée par un trait, des couleurs et une animation du plus bel effet. »
Dragon Ball Super : Broly (en salles le 13/03/2019)
Tatsuya Nagamine
« La baston pour la baston, sans les enjeux, le talent narratif et la tension dramatique de la série ou même du premier film Broly. Et hormis les combats dantesques, une facture technique très douteuse pour une sortie cinéma. »
« Quelques éléments de background pour satisfaire les plus grands fans de Dragon Ball, mais une animation très inégale et une histoire inconsistante qui parvient à faire regretter le Broly original, pourtant lui-même pas un monument de profondeur. »
« On passe à côté du grand film épique que l'on est en droit de rêver à l'introduction du film pour un spectacle facile dont la maestria technique de l'animation ne cache pas le vide et le manque d'ambition. »
Les Étendues imaginaires (en salles le 06/03/2019)
Siew Hua Yeo
« Le thriller et l'échappée rêveuse nous ancre puis nous éloigne d'un réel oppressant dans une oeuvre envoûtante. »
« Les Étendues imaginaires traite de thèmes déjà vus dans le cinéma asiatique et pourtant... En amenant le long-métrage vers le film de genre, le réalisateur en fait un objet original et inattendu. »
« Un premier long-métrage honorable rempli de bonnes idées, mais qui à certains égards ressemble au cinéma de la Chine continentale sans enrichir le registre. »
« Le drame social se font dans un rêve vaporeux. Splendide ! »
Les Éternels (en salles le 27/02/2019)
Jia Zhang-ke
« Jia Zangke scrute à nouveau à travers le temps l'évolution de la Chine contemporaine dans la description d'un amour aussi inconditionnel que vain. »
« Une nouvelle exploration de la Chine sur deux décennies. On ressort ébloui de la mise en scène, la photographie et la puissance de jeu de Zhao Tao. »
« Malgré les enjeux actuels du cinéma chinois (blockbusterisation et standardisation, passage au comité de censure), Jia Zhang-ke parvient toujours à tirer son épingle du jeu et continue subtilement de décrire et questionner son pays, sans oublier d'y inclure des références à son propre cinéma. »
« Un peu en deçà des précédents chefs-d'oeuvre de Jia Zhank-ke, mais des moment de bravoures sublimes ! »
Kingdom (Netflix)
Kim Seong-hoon
« Une série qui aurait pu être novatrice mais qui souffre d'un rythme bancal. Mention à la photographie, tout simplement sublime. »
« Une virée médiévale en enfer au rythme inégal qui, à défaut de renouveler le mythe du zombie assure le cahier des charges rayon horreur et aventure. »
« Il parait que ça commence vraiment au bout de deux épisodes, je ne suis pas allé aussi loin... »
Les Funérailles des roses (en salles le 20/02/2019)
Matsumoto Toshio
« Le souffle de la grandes tragédies à la sauce expérimentale et queer dans un Shinjuku sixties. Singulier et captivant. »
« Une beauté plastique au service d'un portrait impliqué du monde gay des années 60. »
« Belle redécouverte d'un cinéma libre et esthète. »
Battle Angel Alita (en salles le 13/02/2019)
Robert Rodriguez
« On sent malheureusement le côté rushé des différents arcs du manga mais Rodriguez reprend tant bien que mal le style Cameron dans l'action et l'univers dépeint. La plus belle réussite reste Alita/Gally vrai beau personnage en construction magnifiquement retranscrit. »
« Heureusement que le visuel est plutôt réussi et que le personnage d'Alita intrigue... Sinon, c'est vide, creux, linéaire et, surtout, mielleux. »
« Un blockbuster techniquement irréprochable mais qui souffre d’une direction artistique bicéphale, où se mêlent mise en scène de Rodriguez et omniprésence de Cameron dans tous les plans. »
« Un film buvable, mais dans la droite lignée de la paresse créative du blockbuster hollywoodien de ces dernières années, et qui fait trop souvent fi de ce qui donnait son épaisseur au manga original. »
« Drôle de film : ni de Cameron, ni de Rodriguez ; à contre courant de la production actuelle sans rien vraiment inventer... On attend de voir Avatar 2 pour comprendre la place de ce brouillon et savoir s'il restera comme une tentative orpheline un peu bâtarde un ou le prophète d'une renouveau Hollywoodien. »
Un grand voyage vers la nuit (en salles le 30/01/2019)
Bi Gan
« Entre espérances, souvenirs et regrets, une rêverie envoûtante notamment dans sa deuxième partie hypnotique. »
« Rêve éveillé, Un grand voyage vers la nuit nous entraîne dans des contrées insoupçonnées, sublimées par ce fameux plan séquence en 3D qui a un véritable sens. »
« Une échappée hallucinatoire et volontairement décousue qui transporte son spectateur dans un rêve éveillé, aux limites de l’irréel dans sa somptueuse dernière heure en 3D. »
« Bi Gan propose une mise en image du concept de rêve jamais vue. Chaque plan crève les yeux de beauté, et le fameux plan-séquence n'a pas usurpé ses éloges. »
« Un grand voyage vers le cinéma. »
Nicky Larson et le parfum de Cupidon (en salles le 06/02/2019)
Philippe Lacheau
« Dommage que l'humour franchouillard et les clins d’œil embarrassants au Club Dorothée viennent parasiter un ensemble loin de la purge annoncée. Une relative ambition dans l'action, la dimension cartoon et l'humour de City Hunter sont là, pas honteux sans être une réussite. »
« Retour en enfance pour la génération Club Dorothée. Oubliez City Hunter et replongez-vous dans le Nicky Larson que vous avez connu. Tout n'est pas parfait, les références sont souvent peu utiles mais ce Nicky Larson est une bonne comédie et surtout, le meilleur film de Lacheau (ok, ce n'est pas très difficile...). »
« Les fans de Lacheau peuvent y trouver leur compte, ceux qui cherchent City Hunter (ou une quelconque forme d'ambition cinématographique) seront plus embarrassés devant cette comédie pataude multipliant les clins d’œils déprimants au Club Dorothée. »
Penguin Highway (Kinotayo 2019)
ishida Hiroyasu
« Un premier long-métrage qui prouve que son jeune réalisateur Ishida Hiroyasu est loin d'être manchot ! »
Destiny : The Tale Of Kamakura (Kinotayo 2019)
Yamazaki Takashi
The Chrysanthemum And The Guillotine (Kinotayo 2019)
Zeze Takahisa
« Belle fresque féministe et politique en forme de miroir sur le passé et le présent japonais. Les 3h se font néanmoins parfois un peu sentir. »
« Un petit film-monde qui met en lumière des personnages vrais au service d'un propos honorable. »
Yurigokoro (Kinotayo 2019)
Kamazawa Naoto
« Un héroïne sacrément torturée portant un récit intriguant qui se perd dans une dernière demi heure superflue car trop explicative et larmoyante. Dommage. »
« Plus on avance dans le film, plus il perd d'intérêt à force d'une intrigue de plus en plus ridicule (qui n'assume jamais son côté grotesque). Et le début était déjà loin d'être génial... »
Killing (Kinotayo 2019)
Tsukamoto Shinya
« Un film de chambara à la sauce Tsukamoto, et sans budget, c'est toujours détonnant. Il y a des moments de grâce dans ce film, mais aussi des flottements dus à des personnages parfois trop peu incarnés. »
« Shin'ya Tsukamoto revient avec un genre résolument classique mais résolu à crever l'écran à travers un film tout sauf classique. Tout comme les cinéastes du Nouvel Hollywood en leur temps, et avec seulement 1h30, Tsukamoto portrait la violence de sa société. »
« Malgré quelques scènes moins inspirées et une utilisation discutable du numérique, Shinya Tsukamoto livre un chambara hypnotique et fascinant, s'appropriant pleinement le genre en l'inscrivant dans son univers obsessionnel. »
Inland Sea (Kinotayo 2019)
Soda Kazuhiro
« Soda filme toujours avec la même bienveillance ces "petits vieux" (et les chats). On ne peut que s'attacher à ces personnages parfois fantasques. Cependant, la 2e partie a tendance à radoter... »
« Au delà de la chronique sociale, Soda observe un Japon imamurien immobilisé dans une capsule temporelle dont il arrive à capturer la fragile et dernière persistance. »
Ne coupez pas ! (Kinotayo 2019)
Ueda Shin'ichirô
« Ode aux petites mains et au système D du cinéma, touchant, inventif et surtout d'une drôlerie irrésistible. »
« Une déclaration d'amour au cinéma, sans moyen mais hyper malin. Donc ça marche ! »
« Rien de révolutionnaire, mais plutôt malin et amusant. »
An Elephant Sitting Still (en salles le 09/01/2019)
Hu Bo
« 4h d'une fresque qui font entrer Hu Bo au panthéon des plus grands cinéastes de notre ère. Une œuvre testament, très majoritairement portée par un souffle dépressif incroyable, mais pour peu qu'on regarde dans les interstices, non sans lumière. »
« À la fois d'une belle intensité narrative et d'un réalisme presque vaporeux. On ne peut que regretter la disparition d'un cinéma aussi prometteur.... »
Never-ending Man : Hayao Miyazaki (en salles le 02/01/2019)
Arakawa Kaku
« Un documentaire touchant sur Miyazaki, ses envies, ses fêlures et ses doutes. Malheureusement, la forme est bien trop peu travaillée pour rester dans les annales. »
« Un propos et un sujet passionnant auquel la forme du reportage télévisuel n'est pas vraiment à la hauteur. »
Asako I&II (en salles le 02/01/2019)
Hamaguchi Ryusuke
« On retrouve la capture du quotidien croisée à un astucieux romanesque déjà apprécié dans Senses, tournant cette fois autour de l'inachevé et l'obsession amoureuse. La claque de ce début 2019. »
« Un film qui laisse parfois perplexe. Une mise en scène brillante, mais un rythme perturbant et une héroïne qui a du mal à se construire au fil du récit alors que c'est bien le sujet du film. »
« Un film ambivalent traversé par de belles idées, mais parfois à la limite d'une insignifiance calquée sur son héroïne. On peut préférer Asako I à Asako II (ou l'inverse). »

Astuce : survolez la note d'un critique pour voir son commentaire personnel sur le film.

Films Captain Jim (Cinématraque) Claire Lalaut Flavien Poncet Jonathan Deladerrière Justin Kwedi Elvire Rémand Romain Leclercq Maxime Bauer Thibaut Das Neves Victor Lopez
Alpha - The Right to Kill (en salles le 17/04/2019)
Brillante Mendoza
« Plongée tout en ambigu réalisme dans fange sociale, corrompue et violente de la lutte contre les stupéfiants aux Philippines. »
« Mendoza reprend sa caméra de documentariste pour nous amener dans la plaque tournante de la drogue, où le manichéisme s'efface au profit du terrible réalisme social. »
« Un polar glacial, parfois électrisé par son sujet mais qui entretient une ambiguïté sur le portrait d'un système ultra-répressif. »
« Toujours à l'aise dans le drame social réaliste, Mendoza se perd un peu dans son polar à la Training Day, où le déterminisme et le systématique de la vision du cinéaste ne laissent pas beaucoup de place à la surprise. »
Liz et l'oiseau bleu (en salles le 17/04/2019)
Yamada Naoko
« Un "coming of age" qui ne fonctionne jamais aussi bien que quand il déploie son émotion de manière brillamment sensitive. Belle confirmation du talent de Naoko Yamada. »
« Un film zen qui calme, alternant entre onirisme et petits bouts de vie. On est charmés mais parfois un peu agacés par l'aspect trop kawaii du film. »
« Une magnifique peinture de la relation fusionnelle entre deux adolescentes et leur place dans un groupe, portée par un trait, des couleurs et une animation du plus bel effet. »
Dragon Ball Super : Broly (en salles le 13/03/2019)
Tatsuya Nagamine
« La baston pour la baston, sans les enjeux, le talent narratif et la tension dramatique de la série ou même du premier film Broly. Et hormis les combats dantesques, une facture technique très douteuse pour une sortie cinéma. »
« Quelques éléments de background pour satisfaire les plus grands fans de Dragon Ball, mais une animation très inégale et une histoire inconsistante qui parvient à faire regretter le Broly original, pourtant lui-même pas un monument de profondeur. »
« On passe à côté du grand film épique que l'on est en droit de rêver à l'introduction du film pour un spectacle facile dont la maestria technique de l'animation ne cache pas le vide et le manque d'ambition. »
Les Étendues imaginaires (en salles le 06/03/2019)
Siew Hua Yeo
« Le thriller et l'échappée rêveuse nous ancre puis nous éloigne d'un réel oppressant dans une oeuvre envoûtante. »
« Les Étendues imaginaires traite de thèmes déjà vus dans le cinéma asiatique et pourtant... En amenant le long-métrage vers le film de genre, le réalisateur en fait un objet original et inattendu. »
« Un premier long-métrage honorable rempli de bonnes idées, mais qui à certains égards ressemble au cinéma de la Chine continentale sans enrichir le registre. »
« Le drame social se font dans un rêve vaporeux. Splendide ! »
Les Éternels (en salles le 27/02/2019)
Jia Zhang-ke
« Jia Zangke scrute à nouveau à travers le temps l'évolution de la Chine contemporaine dans la description d'un amour aussi inconditionnel que vain. »
« Une nouvelle exploration de la Chine sur deux décennies. On ressort ébloui de la mise en scène, la photographie et la puissance de jeu de Zhao Tao. »
« Malgré les enjeux actuels du cinéma chinois (blockbusterisation et standardisation, passage au comité de censure), Jia Zhang-ke parvient toujours à tirer son épingle du jeu et continue subtilement de décrire et questionner son pays, sans oublier d'y inclure des références à son propre cinéma. »
« Un peu en deçà des précédents chefs-d'oeuvre de Jia Zhank-ke, mais des moment de bravoures sublimes ! »
Kingdom (Netflix)
Kim Seong-hoon
« Une série qui aurait pu être novatrice mais qui souffre d'un rythme bancal. Mention à la photographie, tout simplement sublime. »
« Une virée médiévale en enfer au rythme inégal qui, à défaut de renouveler le mythe du zombie assure le cahier des charges rayon horreur et aventure. »
« Il parait que ça commence vraiment au bout de deux épisodes, je ne suis pas allé aussi loin... »
Les Funérailles des roses (en salles le 20/02/2019)
Matsumoto Toshio
« Le souffle de la grandes tragédies à la sauce expérimentale et queer dans un Shinjuku sixties. Singulier et captivant. »
« Une beauté plastique au service d'un portrait impliqué du monde gay des années 60. »
« Belle redécouverte d'un cinéma libre et esthète. »
Battle Angel Alita (en salles le 13/02/2019)
Robert Rodriguez
« On sent malheureusement le côté rushé des différents arcs du manga mais Rodriguez reprend tant bien que mal le style Cameron dans l'action et l'univers dépeint. La plus belle réussite reste Alita/Gally vrai beau personnage en construction magnifiquement retranscrit. »
« Heureusement que le visuel est plutôt réussi et que le personnage d'Alita intrigue... Sinon, c'est vide, creux, linéaire et, surtout, mielleux. »
« Un blockbuster techniquement irréprochable mais qui souffre d’une direction artistique bicéphale, où se mêlent mise en scène de Rodriguez et omniprésence de Cameron dans tous les plans. »
« Un film buvable, mais dans la droite lignée de la paresse créative du blockbuster hollywoodien de ces dernières années, et qui fait trop souvent fi de ce qui donnait son épaisseur au manga original. »
« Drôle de film : ni de Cameron, ni de Rodriguez ; à contre courant de la production actuelle sans rien vraiment inventer... On attend de voir Avatar 2 pour comprendre la place de ce brouillon et savoir s'il restera comme une tentative orpheline un peu bâtarde un ou le prophète d'une renouveau Hollywoodien. »
Un grand voyage vers la nuit (en salles le 30/01/2019)
Bi Gan
« Entre espérances, souvenirs et regrets, une rêverie envoûtante notamment dans sa deuxième partie hypnotique. »
« Rêve éveillé, Un grand voyage vers la nuit nous entraîne dans des contrées insoupçonnées, sublimées par ce fameux plan séquence en 3D qui a un véritable sens. »
« Une échappée hallucinatoire et volontairement décousue qui transporte son spectateur dans un rêve éveillé, aux limites de l’irréel dans sa somptueuse dernière heure en 3D. »
« Bi Gan propose une mise en image du concept de rêve jamais vue. Chaque plan crève les yeux de beauté, et le fameux plan-séquence n'a pas usurpé ses éloges. »
« Un grand voyage vers le cinéma. »
Nicky Larson et le parfum de Cupidon (en salles le 06/02/2019)
Philippe Lacheau
« Dommage que l'humour franchouillard et les clins d’œil embarrassants au Club Dorothée viennent parasiter un ensemble loin de la purge annoncée. Une relative ambition dans l'action, la dimension cartoon et l'humour de City Hunter sont là, pas honteux sans être une réussite. »
« Retour en enfance pour la génération Club Dorothée. Oubliez City Hunter et replongez-vous dans le Nicky Larson que vous avez connu. Tout n'est pas parfait, les références sont souvent peu utiles mais ce Nicky Larson est une bonne comédie et surtout, le meilleur film de Lacheau (ok, ce n'est pas très difficile...). »
« Les fans de Lacheau peuvent y trouver leur compte, ceux qui cherchent City Hunter (ou une quelconque forme d'ambition cinématographique) seront plus embarrassés devant cette comédie pataude multipliant les clins d’œils déprimants au Club Dorothée. »
Penguin Highway (Kinotayo 2019)
ishida Hiroyasu
« Un premier long-métrage qui prouve que son jeune réalisateur Ishida Hiroyasu est loin d'être manchot ! »
Destiny : The Tale Of Kamakura (Kinotayo 2019)
Yamazaki Takashi
The Chrysanthemum And The Guillotine (Kinotayo 2019)
Zeze Takahisa
« Belle fresque féministe et politique en forme de miroir sur le passé et le présent japonais. Les 3h se font néanmoins parfois un peu sentir. »
« Un petit film-monde qui met en lumière des personnages vrais au service d'un propos honorable. »
Yurigokoro (Kinotayo 2019)
Kamazawa Naoto
« Un héroïne sacrément torturée portant un récit intriguant qui se perd dans une dernière demi heure superflue car trop explicative et larmoyante. Dommage. »
« Plus on avance dans le film, plus il perd d'intérêt à force d'une intrigue de plus en plus ridicule (qui n'assume jamais son côté grotesque). Et le début était déjà loin d'être génial... »
Killing (Kinotayo 2019)
Tsukamoto Shinya
« Un film de chambara à la sauce Tsukamoto, et sans budget, c'est toujours détonnant. Il y a des moments de grâce dans ce film, mais aussi des flottements dus à des personnages parfois trop peu incarnés. »
« Shin'ya Tsukamoto revient avec un genre résolument classique mais résolu à crever l'écran à travers un film tout sauf classique. Tout comme les cinéastes du Nouvel Hollywood en leur temps, et avec seulement 1h30, Tsukamoto portrait la violence de sa société. »
« Malgré quelques scènes moins inspirées et une utilisation discutable du numérique, Shinya Tsukamoto livre un chambara hypnotique et fascinant, s'appropriant pleinement le genre en l'inscrivant dans son univers obsessionnel. »
Inland Sea (Kinotayo 2019)
Soda Kazuhiro
« Soda filme toujours avec la même bienveillance ces "petits vieux" (et les chats). On ne peut que s'attacher à ces personnages parfois fantasques. Cependant, la 2e partie a tendance à radoter... »
« Au delà de la chronique sociale, Soda observe un Japon imamurien immobilisé dans une capsule temporelle dont il arrive à capturer la fragile et dernière persistance. »
Ne coupez pas ! (Kinotayo 2019)
Ueda Shin'ichirô
« Ode aux petites mains et au système D du cinéma, touchant, inventif et surtout d'une drôlerie irrésistible. »
« Une déclaration d'amour au cinéma, sans moyen mais hyper malin. Donc ça marche ! »
« Rien de révolutionnaire, mais plutôt malin et amusant. »
An Elephant Sitting Still (en salles le 09/01/2019)
Hu Bo
« 4h d'une fresque qui font entrer Hu Bo au panthéon des plus grands cinéastes de notre ère. Une œuvre testament, très majoritairement portée par un souffle dépressif incroyable, mais pour peu qu'on regarde dans les interstices, non sans lumière. »
« À la fois d'une belle intensité narrative et d'un réalisme presque vaporeux. On ne peut que regretter la disparition d'un cinéma aussi prometteur.... »
Never-ending Man : Hayao Miyazaki (en salles le 02/01/2019)
Arakawa Kaku
« Un documentaire touchant sur Miyazaki, ses envies, ses fêlures et ses doutes. Malheureusement, la forme est bien trop peu travaillée pour rester dans les annales. »
« Un propos et un sujet passionnant auquel la forme du reportage télévisuel n'est pas vraiment à la hauteur. »
Asako I&II (en salles le 02/01/2019)
Hamaguchi Ryusuke
« On retrouve la capture du quotidien croisée à un astucieux romanesque déjà apprécié dans Senses, tournant cette fois autour de l'inachevé et l'obsession amoureuse. La claque de ce début 2019. »
« Un film qui laisse parfois perplexe. Une mise en scène brillante, mais un rythme perturbant et une héroïne qui a du mal à se construire au fil du récit alors que c'est bien le sujet du film. »
« Un film ambivalent traversé par de belles idées, mais parfois à la limite d'une insignifiance calquée sur son héroïne. On peut préférer Asako I à Asako II (ou l'inverse). »

Astuce : survolez la note d'un critique pour voir son commentaire personnel sur le film.

Tableau des Etoiles

Films Captain Jim (Cinématraque) Claire Lalaut Flavien Poncet Jonathan Deladerrière Justin Kwedi Elvire Rémand Romain Leclercq Maxime Bauer Thibaut Das Neves Victor Lopez
Alpha - The Right to Kill (en salles le 17/04/2019)
Brillante Mendoza
« Plongée tout en ambigu réalisme dans fange sociale, corrompue et violente de la lutte contre les stupéfiants aux Philippines. »
« Mendoza reprend sa caméra de documentariste pour nous amener dans la plaque tournante de la drogue, où le manichéisme s'efface au profit du terrible réalisme social. »
« Un polar glacial, parfois électrisé par son sujet mais qui entretient une ambiguïté sur le portrait d'un système ultra-répressif. »
« Toujours à l'aise dans le drame social réaliste, Mendoza se perd un peu dans son polar à la Training Day, où le déterminisme et le systématique de la vision du cinéaste ne laissent pas beaucoup de place à la surprise. »
Liz et l'oiseau bleu (en salles le 17/04/2019)
Yamada Naoko
« Un "coming of age" qui ne fonctionne jamais aussi bien que quand il déploie son émotion de manière brillamment sensitive. Belle confirmation du talent de Naoko Yamada. »
« Un film zen qui calme, alternant entre onirisme et petits bouts de vie. On est charmés mais parfois un peu agacés par l'aspect trop kawaii du film. »
« Une magnifique peinture de la relation fusionnelle entre deux adolescentes et leur place dans un groupe, portée par un trait, des couleurs et une animation du plus bel effet. »
Dragon Ball Super : Broly (en salles le 13/03/2019)
Tatsuya Nagamine
« La baston pour la baston, sans les enjeux, le talent narratif et la tension dramatique de la série ou même du premier film Broly. Et hormis les combats dantesques, une facture technique très douteuse pour une sortie cinéma. »
« Quelques éléments de background pour satisfaire les plus grands fans de Dragon Ball, mais une animation très inégale et une histoire inconsistante qui parvient à faire regretter le Broly original, pourtant lui-même pas un monument de profondeur. »
« On passe à côté du grand film épique que l'on est en droit de rêver à l'introduction du film pour un spectacle facile dont la maestria technique de l'animation ne cache pas le vide et le manque d'ambition. »
Les Étendues imaginaires (en salles le 06/03/2019)
Siew Hua Yeo
« Le thriller et l'échappée rêveuse nous ancre puis nous éloigne d'un réel oppressant dans une oeuvre envoûtante. »
« Les Étendues imaginaires traite de thèmes déjà vus dans le cinéma asiatique et pourtant... En amenant le long-métrage vers le film de genre, le réalisateur en fait un objet original et inattendu. »
« Un premier long-métrage honorable rempli de bonnes idées, mais qui à certains égards ressemble au cinéma de la Chine continentale sans enrichir le registre. »
« Le drame social se font dans un rêve vaporeux. Splendide ! »
Les Éternels (en salles le 27/02/2019)
Jia Zhang-ke
« Jia Zangke scrute à nouveau à travers le temps l'évolution de la Chine contemporaine dans la description d'un amour aussi inconditionnel que vain. »
« Une nouvelle exploration de la Chine sur deux décennies. On ressort ébloui de la mise en scène, la photographie et la puissance de jeu de Zhao Tao. »
« Malgré les enjeux actuels du cinéma chinois (blockbusterisation et standardisation, passage au comité de censure), Jia Zhang-ke parvient toujours à tirer son épingle du jeu et continue subtilement de décrire et questionner son pays, sans oublier d'y inclure des références à son propre cinéma. »
« Un peu en deçà des précédents chefs-d'oeuvre de Jia Zhank-ke, mais des moment de bravoures sublimes ! »
Kingdom (Netflix)
Kim Seong-hoon
« Une série qui aurait pu être novatrice mais qui souffre d'un rythme bancal. Mention à la photographie, tout simplement sublime. »
« Une virée médiévale en enfer au rythme inégal qui, à défaut de renouveler le mythe du zombie assure le cahier des charges rayon horreur et aventure. »
« Il parait que ça commence vraiment au bout de deux épisodes, je ne suis pas allé aussi loin... »
Les Funérailles des roses (en salles le 20/02/2019)
Matsumoto Toshio
« Le souffle de la grandes tragédies à la sauce expérimentale et queer dans un Shinjuku sixties. Singulier et captivant. »
« Une beauté plastique au service d'un portrait impliqué du monde gay des années 60. »
« Belle redécouverte d'un cinéma libre et esthète. »
Battle Angel Alita (en salles le 13/02/2019)
Robert Rodriguez
« On sent malheureusement le côté rushé des différents arcs du manga mais Rodriguez reprend tant bien que mal le style Cameron dans l'action et l'univers dépeint. La plus belle réussite reste Alita/Gally vrai beau personnage en construction magnifiquement retranscrit. »
« Heureusement que le visuel est plutôt réussi et que le personnage d'Alita intrigue... Sinon, c'est vide, creux, linéaire et, surtout, mielleux. »
« Un blockbuster techniquement irréprochable mais qui souffre d’une direction artistique bicéphale, où se mêlent mise en scène de Rodriguez et omniprésence de Cameron dans tous les plans. »
« Un film buvable, mais dans la droite lignée de la paresse créative du blockbuster hollywoodien de ces dernières années, et qui fait trop souvent fi de ce qui donnait son épaisseur au manga original. »
« Drôle de film : ni de Cameron, ni de Rodriguez ; à contre courant de la production actuelle sans rien vraiment inventer... On attend de voir Avatar 2 pour comprendre la place de ce brouillon et savoir s'il restera comme une tentative orpheline un peu bâtarde un ou le prophète d'une renouveau Hollywoodien. »
Un grand voyage vers la nuit (en salles le 30/01/2019)
Bi Gan
« Entre espérances, souvenirs et regrets, une rêverie envoûtante notamment dans sa deuxième partie hypnotique. »
« Rêve éveillé, Un grand voyage vers la nuit nous entraîne dans des contrées insoupçonnées, sublimées par ce fameux plan séquence en 3D qui a un véritable sens. »
« Une échappée hallucinatoire et volontairement décousue qui transporte son spectateur dans un rêve éveillé, aux limites de l’irréel dans sa somptueuse dernière heure en 3D. »
« Bi Gan propose une mise en image du concept de rêve jamais vue. Chaque plan crève les yeux de beauté, et le fameux plan-séquence n'a pas usurpé ses éloges. »
« Un grand voyage vers le cinéma. »
Nicky Larson et le parfum de Cupidon (en salles le 06/02/2019)
Philippe Lacheau
« Dommage que l'humour franchouillard et les clins d’œil embarrassants au Club Dorothée viennent parasiter un ensemble loin de la purge annoncée. Une relative ambition dans l'action, la dimension cartoon et l'humour de City Hunter sont là, pas honteux sans être une réussite. »
« Retour en enfance pour la génération Club Dorothée. Oubliez City Hunter et replongez-vous dans le Nicky Larson que vous avez connu. Tout n'est pas parfait, les références sont souvent peu utiles mais ce Nicky Larson est une bonne comédie et surtout, le meilleur film de Lacheau (ok, ce n'est pas très difficile...). »
« Les fans de Lacheau peuvent y trouver leur compte, ceux qui cherchent City Hunter (ou une quelconque forme d'ambition cinématographique) seront plus embarrassés devant cette comédie pataude multipliant les clins d’œils déprimants au Club Dorothée. »
Penguin Highway (Kinotayo 2019)
ishida Hiroyasu
« Un premier long-métrage qui prouve que son jeune réalisateur Ishida Hiroyasu est loin d'être manchot ! »
Destiny : The Tale Of Kamakura (Kinotayo 2019)
Yamazaki Takashi
The Chrysanthemum And The Guillotine (Kinotayo 2019)
Zeze Takahisa
« Belle fresque féministe et politique en forme de miroir sur le passé et le présent japonais. Les 3h se font néanmoins parfois un peu sentir. »
« Un petit film-monde qui met en lumière des personnages vrais au service d'un propos honorable. »
Yurigokoro (Kinotayo 2019)
Kamazawa Naoto
« Un héroïne sacrément torturée portant un récit intriguant qui se perd dans une dernière demi heure superflue car trop explicative et larmoyante. Dommage. »
« Plus on avance dans le film, plus il perd d'intérêt à force d'une intrigue de plus en plus ridicule (qui n'assume jamais son côté grotesque). Et le début était déjà loin d'être génial... »
Killing (Kinotayo 2019)
Tsukamoto Shinya
« Un film de chambara à la sauce Tsukamoto, et sans budget, c'est toujours détonnant. Il y a des moments de grâce dans ce film, mais aussi des flottements dus à des personnages parfois trop peu incarnés. »
« Shin'ya Tsukamoto revient avec un genre résolument classique mais résolu à crever l'écran à travers un film tout sauf classique. Tout comme les cinéastes du Nouvel Hollywood en leur temps, et avec seulement 1h30, Tsukamoto portrait la violence de sa société. »
« Malgré quelques scènes moins inspirées et une utilisation discutable du numérique, Shinya Tsukamoto livre un chambara hypnotique et fascinant, s'appropriant pleinement le genre en l'inscrivant dans son univers obsessionnel. »
Inland Sea (Kinotayo 2019)
Soda Kazuhiro
« Soda filme toujours avec la même bienveillance ces "petits vieux" (et les chats). On ne peut que s'attacher à ces personnages parfois fantasques. Cependant, la 2e partie a tendance à radoter... »
« Au delà de la chronique sociale, Soda observe un Japon imamurien immobilisé dans une capsule temporelle dont il arrive à capturer la fragile et dernière persistance. »
Ne coupez pas ! (Kinotayo 2019)
Ueda Shin'ichirô
« Ode aux petites mains et au système D du cinéma, touchant, inventif et surtout d'une drôlerie irrésistible. »
« Une déclaration d'amour au cinéma, sans moyen mais hyper malin. Donc ça marche ! »
« Rien de révolutionnaire, mais plutôt malin et amusant. »
An Elephant Sitting Still (en salles le 09/01/2019)
Hu Bo
« 4h d'une fresque qui font entrer Hu Bo au panthéon des plus grands cinéastes de notre ère. Une œuvre testament, très majoritairement portée par un souffle dépressif incroyable, mais pour peu qu'on regarde dans les interstices, non sans lumière. »
« À la fois d'une belle intensité narrative et d'un réalisme presque vaporeux. On ne peut que regretter la disparition d'un cinéma aussi prometteur.... »
Never-ending Man : Hayao Miyazaki (en salles le 02/01/2019)
Arakawa Kaku
« Un documentaire touchant sur Miyazaki, ses envies, ses fêlures et ses doutes. Malheureusement, la forme est bien trop peu travaillée pour rester dans les annales. »
« Un propos et un sujet passionnant auquel la forme du reportage télévisuel n'est pas vraiment à la hauteur. »
Asako I&II (en salles le 02/01/2019)
Hamaguchi Ryusuke
« On retrouve la capture du quotidien croisée à un astucieux romanesque déjà apprécié dans Senses, tournant cette fois autour de l'inachevé et l'obsession amoureuse. La claque de ce début 2019. »
« Un film qui laisse parfois perplexe. Une mise en scène brillante, mais un rythme perturbant et une héroïne qui a du mal à se construire au fil du récit alors que c'est bien le sujet du film. »
« Un film ambivalent traversé par de belles idées, mais parfois à la limite d'une insignifiance calquée sur son héroïne. On peut préférer Asako I à Asako II (ou l'inverse). »
  • : pas de note
  • : mauvais
  • : moyen
  • : bon
  • : très bon
  • : excellent
  • : chef-d'Oeuvre

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