Après The King Of Pigs le mois dernier, Spectrum Films poursuit essentiel son exploration du cinéma coréen en proposant la sortie en DVD de Jiseul, qui aborde d’une manière très spirituelle et touchante un événement historique oublié de la Corée du Sud, sublimé par un travail d’orfèvre dans la mise en scène de O Muel. On vous offre l’excellente édition collector du DVD, disponible dès le 19 janvier !
Seoul Station continue de voyager en festival et s'arrête à Genève, dans le cadre du Black Movie. Un film qui mérite amplement le détour, avec son histoire d'invasion zombiesque dissimulant une tétanisante critique de la société coréenne.
Stephen Chow est un cinéaste à part dans nos contrées. Découvert en grandes pompes grâce à sa comédie footbalistique Shaolin Soccer (2001 - 660 000 entrées salles), succès qui entraîna logiquement une poignée d’autres, plus modestes, avec les exploitations successives de Crazy Kung-fu et CJ7. On attendait donc avec enthousiasme cet effet de rebond qui aurait dû garnir les rayonnages de nos magasins culturels des nombreux inédits du bonhomme. A de rares exceptions près (un coffret HK et Bons baisers de Pekin), sa filmographie demeure malheureusement quasi inconnue chez nous. La faute incombant en partie à ces vauriens de Wenstein qui non content de charcuter les films qu’ils exploitent, s’étaient octroyés au passage les droits à l’international de classique tels que King of Comedy et God Of Cookery dans le but d’en réaliser des remake US.
Alors que Wong Kar-wai s'apprêterait à réaliser un film à Hollywood, il n'en oublie pas pour autant son pays natal en produisant des films. C'est le cas de See You Tomorrow, d'abord présenté sous le titre The Ferryman, dont nous découvrons le trailer !
L’atmosphère a changé autour du cinéma en Corée du Sud. Cela se voit dans les salles, dans les statistiques, dans les revues de presse aussi bien que dans les festivals internationaux. On s’attendait à autre chose vu que la double année franco-coréenne battait son plein. Mais à part des hommages concoctés de manière théorique sans beaucoup d’effets sur le terrain – comme en octobre 2015 au festival de Busan -, les films français n’ont pas spécialement brillé. Par contre, les films sud-coréens avaient fait parlé d’eux au dernier festival de Cannes, et je doute que ce soit une affaire liée à la célébration de l’année franco-coréenne. Il s’agit plutôt d’un changement en profondeur de l’économie du cinéma en Corée du Sud. Car, en fait, c’est du côté américain et sud-coréen que le cinéma a le plus évolué.
Project Get-Up and Go était LA comédie de ce Festival du Film Coréen à Paris, et l'un des meilleurs films de la sélection. Une vraie bouffée d'air frais au milieu d'une sélection intéréssante mais rarement légère.