Yobi, le renard à cinq queues est un film d’animation coréen qui fourmille de détails tant visuels que narratifs. La finesse du dessin et les fonds aquarellés sont le sceau du réalisateur Lee Sung-gang. Néanmoins, il demeure un travail subtil et véloce, qui pourrait échapper à certains enfants. Par Laurence Kerhornou.
A la rédaction d’East Asia, on aime Nam Nai Choi. Que ce soit son cinéma fauché, faisant sans cesse l’apologie d’un nawak complètement assumé ou tout simplement son univers, entre générosité et naïveté. Après des années de souffrance, une des plus grandes injustices de ce siècle vient d’être réparée. Story of Ricky, son chef d’œuvre, sort enfin en DVD dans nos vertes contrées. Attention les yeux (et autres organes d’ailleurs !). Par Jérémy Coifman.
Sorti en 2007 sur les écrans, Saawariya signait le grand retour de Sanjay Leela Bhansali, réalisateur du poignant Black (2005) et du sublime Devdas (2003). Saawariya est mis à l’honneur au festival Made in Asia de Toulouse, occasion de (re)découvrir le premier Bollywood entièrement financé par une maison de production américaine : Sony. Par Sonia Recasens.
A l’occasion de la programmation coréenne de la cinémathèque de Toulouse dans le cadre du festival Made in Asia, retour sur quelques titres essentiels d’une sélection raffinée. Par East Asia.
Produit par le Studio Oxybot, à qui l’on doit l’excellent Vexille – 2077 Nihon Sakoku, Orbital est une œuvre composée de deux OAV (soit réalisée directement pour le marché de la vidéo), d’une durée de 45 minutes chacune, et qui s’inspire du manga de science fiction à succès de Hoshino Yukinobu « 2001 Ya Monogatari ». Également auteur de Vexille (et du manga live Ashita no Joe), Fumihiko Sori signe là un film, qui malgré ses qualités techniques indéniables, est loin de confirmer tout le bien que l’on pensait du réalisateur au regard de son précédent film d’animation. Par Olivier Smach.
Quand Kongkiat Komesiri, réalisateur de Boxers, s’attaque au polar, cela donne Slice, curiosité sortie directement en DVD dans nos vertes contrées. Avec une affiche assez kitch, un postulat de départ assez convenu, que retenir de Slice ? Réponse imminente… Par Jérémy Coifman.