Ozu Yasujirô apparaît certainement dans l’histoire du cinéma comme l’un des réalisateurs qui, au fil de ses œuvres, a su construire le mieux un univers original et personnel. Il est frappant de découvrir à quel point les thèmes de ses films s’emboitent les uns les autres avec une certaine logique.
Légèreté burlesque teintée de mélancolie face au passage du temps et tranquillité de l’instant voilée par l’inquiétude face à l’avenir : l’un des Ozu les plus accessibles ressort en salles. Tentative de discours sur un film qui démontre l’inutilité des mots dans notre monde contemporain.
Le pendant lumineux et positif de Printemps tardif où Ozu exprime toujours cette même chaleur pour ses personnages.
C'est certainement l'événement DVD de l'année : Carlotta sort un coffret Ozu réunissant 14 films et un documentaire du maître. À l'occasion de la semaine Ozu sur East Asia, 3 coffrets sont à gagner ci-dessous.
Grosse actualité printanière pour Wang Bing, cinéaste majeur de notre temps, entre une rétrospective de plus d'un mois au Centre Pompidou et la sortie ce mercredi d'un documentaire exemplaire, dont nous disons quelques mots ici.
Auréolé d’un triomphe au dernier festival de Berlin, Black Coal frappe fort, avec une mise en scène précise et percutante.