Hiroshima mon amour. Hiroshima. Mon amour. Sans virgule pour atténuer la violence de la collision. Le choc entre des mots que rien ne pouvait plus associer. L’horreur de la guerre avec le sentiment amoureux dans un oxymore devenu légende.
Premier film et première réussite pour Emir Baigazin, qui nous ouvre les portes d’un univers cinématographique inventif, passionnant et d’une impressionnante maîtrise.
Après une catastrophe écologique, la terre se trouve séparée en 2 mondes inversés ignorant tout l'un de l'autre. Dans le monde souterrain, Patéma, 14 ans, adolescente espiègle et aventurière rêve d'ailleurs. Sur la terre ferme, Age, lycéen mélancolique, a du mal à s'adapter à son monde totalitaire.
La perte de repères de la jeunesse japonaise est un sujet qui tient à cœur nombre de réalisateurs, et en voici un nouvel exemple. Plongeon dans cette touchante co-production franco-japonaise
M6 permets aux spectateurs français de découvrir Metro Manila, co-production anglo-philippine, qui arrive chez nous dans une édition dénuée de tout bonus.
Les chiens errants, le nouveau film du réalisateur taïwanais Tsai Ming-Liang, vient de sortir sur nos écrans. Au même moment, du 10 au 30 mars, se tient à la Cinémathèque Française une rétrospective de l’ensemble de son œuvre. Ces deux évènements nous donne la parfaite occasion pour faire le point sur ce grand cinéaste. Notamment sur toutes ses obsessions, thématiques et visuelles, qui jonchent chacun de ses films, et que l’on retrouve évidemment dans sa dernière merveille.