Premier film de sa cuvée 2015 visible chez nous, Gokudô Daisensô (Yakuza apocalypse), marque un retour au source bienfaiteur du cinéaste stakhanoviste le plus frappé du Japon: Miike Takashi. Présenté en séance spéciale à la Quinzaine des réalisateurs en Mai dernier, ce nouveau cru semble confirmer qu'après quelques égarement artistiques, le réalisateur des DOA et autre Visitor Q est toujours présent.
À l'occasion de sa diffusion au Festival du Cinéma Chinois en France dont il était l'une des bonnes surprises, critique du Ferry de Shin Wei.
Cinéaste japonaise découverte au festival de Cannes en reportant la caméra d'or pour son long métrage Moe no Suzaku en 1997, Kawase Naomi revient tout juste un an après avoir présenté le très beau Still the water, avec un film qui, sous son apparence modeste, révèle en cours de visionnage des saveurs inattendues.
Zootrope poursuit sa réédition de classique du Pinku Eiga avec cet ode vénéneux au bondage signé Noboru Tanaka.
Voilà une semaine que nous avons quitté le soleil cannois pour retrouver la grisaille parisienne, il est donc temps de dresser un petit bilan de cette première expérience sur la Croisette. N'ayant pas vu beaucoup de films pendant le dernier week-end, la faute à l'inévitable coup de fatigue post-festival, je vais d'abord me pencher sur le palmarès, avant de revenir sur mon gros coup de cœur de cette édition 2015.
Spectrum films poursuit l'exhumation de titres rares d'auteurs du cinéma asiatique en sortant dans les bacs l'un des films emblématiques de la carrière de Ann Hui, une des figures de proue de la Nouvelle vague Hongkongaise avec Boat People, qui fut présenté en film surprise au festival de Cannes en 1983.