Joli coup pour L’Etrange Festival qui a programmé en avant-première mondiale Ghost Theatre, le nouveau film de Nakata Hideo, le réalisateur qui a effrayé des millions de personnes avec Ring. Un retour gagnant pour Nakata après une série de films insignifiants ou ratés ?
2015 restera à coup sûr une année importante dans la filmographie de Sono Sion. Avec pas moins de cinq réalisations, le metteur en scène prouve à la fois sa passion inébranlable pour son médium, mais parvient également à prolonger sa filmographie en la menant dans des directions inattendues. Là où de nombreux stakhanovistes japonais tournent déjà en rond au bout de trente ans de métier, Sono Sion n'en fini pas de nous surprendre. L'Étrange Festival présente cette années deux de ses films, chacun dans un registre très différents, comme pour souligner le caractère insaisissable du bonhomme. Intéressons nous ici à Love and Peace, une oeuvre aux antipodes de l'autre film présenté, Tag.
Sorti en salles en mars dernier, À la Folie de Wang Bing est disponible en vidéo. L'occasion de revenir sur un véritable chef-d'oeuvre.
À l'occasion de la sortie DVD de Il est difficile d'être un dieu, accompagné de l'immense Khroustaliov, ma voiture !, retour sur l'ultime chef-d'oeuvre d'Alexeï Guerman.
C'est cette maxime que brandissent les héros de Kundo, film disponible depuis peu en DVD. Le réalisateur avait déjà marqué les esprits avec le prodigieux Nameless Gangster, et il nous offre aujourd'hui une oeuvre très différente en apparence, que ce soit dans ses thématiques, son ambiance ou ses influences, mais pourtant certains liens se créent.
La 21e édition de L’Étrange Festival, qui se déroule du 3 au 13 septembre au Forum des images, projette en avant-première française le film coréen Gangnam Blues (aka Gangnam 1970) du réalisateur Yoo Ha. Seul long métrage coréen sélectionné à L’Étrange Festival, Gangam Blues concoure également pour le Prix Nouveau Genre. Yoo Ha signe avec Gangnam Blues un véritable film de gangsters sur fond d'intrigue politique. Intéressant mais parfois difficile à suivre pour nous, pauvres Occidentaux.