Films intimistes datant des débuts de la carrière de Ang Lee, Garçon d’honneur (1993) et Salé Sucré (1994) sont révélateurs de ce que le réalisateur sait faire de mieux : peindre avec empathie et humour les atermoiements de personnages en prise avec l’altérité, que celle-ci soit culturelle, psychologique ou sexuelle. Deux classiques incontournables, disponibles en France dans de belles éditions DVD éditées par Carolotta.
En 2000, Ang Lee réalisait Tigre et dragon, premier du nom, film aussi essentiel que qualitativement en-deçà de ce que le spectateur aurait pu espérer. Seize ans plus tard, une suite arrive sur nos écrans, grâce à Yuen Woo-Ping, qui remplace Ang Lee derrière la caméra, et grâce à Netflix.
Douze ans après sa dernière fiction japonaise, Iwai Shunji repasse derrière la caméra avec un film d'animation, Hana et Alice mènent l'enquête.
Ran est un chef-d’œuvre. Le dernier, peut-être, d’une série qui continue, aujourd’hui, d’afficher sa suprématie sur d’autres filmographies plus ou moins réussies.
Bonjour à tous et bienvenus sur East Asia pour notre 33ème podcast, consacré, après nos émissions sur le Japon et la Corée au cinéma chinois, à l'occasion de la sortie du chef-d'oeuvre de Hou Hsiao-Hsien : The Assassin. L'occasion de faire un point sur ce cinéma en companie de Martin Debat, d'Elvire Rémand, de Justin Kwedi, de Nicolas Lemerle, de Samir Ardjoum, de Yannik Vanesse, de Jeremy Coifman, de Marc L'Helgoualc'h, d'Elias Campos, de Kephren Montoute et de Victor Lopez : bonne écoute !
Une fable provinciale subtile, proche dans sa facture réaliste des premiers films d'un Jia Zhang-ke.