Invité d’honneur lors de la 5ème édition du FFCF en 2010, Ryoo Seung-wan est un jeune réalisateur, dont le film Die Bad fut considéré en Corée comme le premier long métrage le plus remarquable de l’histoire du cinéma coréen (rien que ça !). En 2000, il montrait avec ce film son point de vue brutal sur le monde du début du 21ème siècle dans lequel coexistaient la joie du nouveau millénaire et l’anxiété de la crise économique. Par la suite, quelques films comme No Blood No Tears ou encore The City of Violence ont suffi pour lui coller une étiquette de réalisateur de films d’action. Mais le cinéaste nous a également prouvé qu’il avait plusieurs cordes à son arc, notamment en matière de comédies loufoques, puisqu’avec son Crazy Lee en 2008, il nous gratifie d’un Austin Powers à la sauce coréenne, en bien plus barré. Veteran, le dernier né du réalisateur, fait actuellement le tour des festivals (nous avons pu le voir au Black Movie de Genève). Le Brussels International Fantastic Films Festival profite de sa 34ème édition pour mettre Ryoo Seung-wan en avant puisque, non-seulement Veteran concourt pour le prix thriller, mais le festival propose une petite rétrospective, avec entre-autre The Unjust, en DVD depuis le 18 avril 2012.
Lyudmila Pavlichenko, née en 1916, fait partie des 2000 femmes tireurs d'élite que l'URSS envoie au front contre les Nazis. Héroïne de la guerre pour avoir tué 309 soldats nazis, elle est envoyée au Canada et aux Etat-Unis pour demander de l'aide, et est le premier citoyen des Etats-Unis à être reçu à la Maison Blanche. Cette femme, impressionnante à bien des égards, se voit donc mise à l'honneur par ce film, et Seven 7 nous permet de le voir dans d'excellentes conditions grâce à cette très belle édition blu-ray.
Entre Kore-eda Hirokazu et le Festival de Cannes, c'est une histoire qui dure. Deux ans après le bouleversant Tel père, tel fils, le réalisateur japonais est revenu en compétition avec son adaptation du manga Kamakura Diary, écrit et dessiné par Yoshida Akimi. Accueilli fraichement par un public en mal de sensations fortes, Notre petite Sœur s'inscrit pourtant dans le prolongement logique d'une œuvre qui ne cesse d'évoluer, de se mouvoir selon les obsessions de son auteur. ratrapage du plus beau film de 2015 à l'occasion de sa sortie en DVD le 16 mars.
8 années se sont écoulées depuis la sortie de son précédent film : Le Voyage du ballon rouge. Hou Hsiao-Hsien nous revient dans un genre dans lequel on ne l'imaginait pas, le wu xia. Et pourtant, le cinéaste taïwanais est parvenu à renouveler le récit de chevalerie chinois en revenant à ses sources littéraires. Un film qui porte bien son empreinte ciné génique, avec sa mise en scène soignée, ses plans séquences et son esthétique resplendissante. Et au cœur de ce film flamboyant, la sublime Shu Qi, qui signe ici sa troisième collaboration avec le maître. Entretien avec l'immense cinéaste, auquel la Cinémathèque française consacre également une rétrospective intégrale du 2 au 30 mars, en parallèle à la sortie française de The Assassin, en salles le 9 mars.
Diffusé le dernier jour de la compétition lors du Festival de Cannes 2015, The Assassin n'a pas eu l'effet escompté sur la Croisette. Reparti avec le Prix de la Mise en Scène, le nouveau Hou Hsiao-Hsien s'est fait longtemps désirer sur les écrans. Il y arrive enfin le 9 mars. Et, cerise sur le gateau : en plus de la sortie de son dernier bijou, le cinéaste taïwanais a le droit au mois de mars à une rétrospective complète de son œuvre à la Cinémathèque Française.
Alors que l'on découvre son nouveau film, The Assasin, en salles le 9 mars, retour sur la carrière de Hou Hsiao-Hsien à l'occasion d'une rétrospective complète de son œuvre à la Cinémathèque française, du 2 au 31 mars.