La désormais estivale rétrospective Ozu est de retour au cinéma grâce à Carlotta. On redécouvre alors Dernier caprice, avant-dernier film du réalisateur qui questionne à nouveau les carcans traditionnels et familiaux.
Stephen Sarrazin et Yangyu Zhang commentent de nouvelles parutions venues de la BFI, des textes et des revus sur le cinéma japonais classique et contemporain.
Hotel by the River est le 23è long métrage de Hong Sang-soo. On le découvre enfin en salles, quelques mois avant la sortie de La Femme qui s'est enfuie.
Le film Symbol de Matsumoto Hitoshi est disponible en VOD, nous offrant l’opportunité de voir ou revoir l’œuvre la plus ambitieuse du réalisateur japonais contemporain.
Les amateurs de Yuasa Masaaki peuvent se réjouir. Après avoir eu l'occasion de (re)découvrir une partie non négligeable de son oeuvre via Netflix qui propose entre autres Devilman CryBaby, The Tatami Galaxy ou bien encore The Night Is Short, Walk On Girl, il est désormais possible de regarder son dernier projet, Japan Sinks 2020, série ayant pour thème la destruction du Japon. Mais si la série est très loin d'être un échec, elle accumule quelques défauts qui l'empêchent d’accéder au statut d'oeuvre majeure dans la filmographie de Yuasa Masaaki.
Hou Hsiao-hsien est un cinéaste acharné, qui peaufine ses œuvres plutôt qu'opter pour la précipitation ou le compromis. Bien qu'ayant un projet en cours, The Assassin, sorti il y a cinq ans, est son dernier travail en date, et sans doute pour quelque temps. Carlotta Films nous permet de patienter avec la sortie en salles de la version restaurée 4k de son film de 1998, Les Fleurs de Shanghai.