Limbo de Soi Cheang tente de réactiver le genre phare de l’âge d’or du cinéma hongkongais : le polar hard-boiled. Le cinéaste n’invoque pas seulement l’audace formelle de ses prédécesseurs chinois et de son propre cinéma pour réinvestir le genre, mais va puiser beaucoup plus loin dans l’histoire de son art quitte à être parfois en décalage avec son temps pour le meilleur et parfois, pour le pire. C'est dés à présent en salles.
Dans son quatorzième long métrage, Adilkhan Yerzhanov propose un conte philosophique humaniste sur la puissance de l’éducation, du savoir et de la littérature pour lutter contre l’obscurantisme, l’intolérance et la misère. On découvre L'Éducation d'Ademoka, grâce à Destiny Films !
Après un tour des festivals, Assaut du réalisateur kazakhstanais Adilkhan Yerzhanov débarque sur nos écrans grâce à Destiny Films. Des hommes masqués prennent en otages les élèves d’une école de Karatas. Les adultes s’organisent pour les libérer. C’est parti pour une épopée avec des héros loin d’être extraordinaires.
Spectrum Films sort Echoes of the Rainbow dans une édition DVD/Blu-Ray, troisième et ultime réalisation d'Alex Law, et fleuron de sa fructueuse collaboration avec son épouse Mabel Cheung, ici productrice. Il s'agit d'un beau mélo dont la nostalgie revêt un caractère autobiographique et universel dans son évocation du Hong Kong des années 60.
L’Inde serait-elle le nouveau terreau de la comédie horrifique ? C’est en tout cas ce que tente de démontrer Bhediya d'Amar Kaushik, film purement bollywoodien qui entrelace humour, lycanthropie et défense de l’environnement. Sorti à l’automne en Inde mais encore inédit en France, le long-métrage était présenté en Suisse au Neuchâtel International Fantastic Film Festival (NIFFF).
Depuis quelques temps, Tian Xiaopeng et son équipe nous font part à travers les réseaux et les canaux dédiés aux amateurs d’animation, de leur aventure créatrice. Deep Sea, projeté au Neuchâtel International Fantastic Film Festival (NIFFF), n’est donc pas une sorte d’objet venu de nulle part, l’œuvre est depuis sa genèse conçue comme un marqueur esthétique et culturelle du cinéma chinois, un évènement. C’est justement cette spécificité, que Tian Xiaopeng veut révéler pour la Chine comme ce fut le cas pour le Japon dans les années 80. Deep Sea, c’est aussi le manifeste d’un jeune cinéaste qui nous montre ce que devrait être le présent et le futur du cinéma d’animation en plongeant dans l’héritage esthétique riche du pays de l’encre et de la poudre.