Lorsque l'on évoque le cinéma asiatique, on pense immédiatement à des pays incontournables comme le Japon, la Chine, la Corée du Sud, entre autres. Pourtant il est un pays qui se montre plus discret mais qui n'a pas à rougir de son arrivée sur le marché, ce pays c'est le Kazakhstan. Et parmi ses plus brillant réalisateurs, se trouve Adilkhan Yerzhanov, cinéaste qui écume les festivals depuis plus de dix ans maintenant. Son dernier long-métrage, A Dark-Dark Man, projeté en avant-première au Festival Black Movie, est une passionnante démonstration de savoir-faire et de mise en scène, doublée d'un portrait acerbe de la société.
Une nouvelle initiative voit le jour à Paris dès le 30 janvier : Inédits d'Asie. Tous les mois, un film asiatique inédit + une présentation + une dégustation ! Beau programme, non ?
2018 fut une année charnière pour Kore-Eda Hirokazu. Alors qu'il n'a plus rien à prouver sur la scène internationale, étant clairement reconnu comme un cinéaste majeur, tout du moins par la critique et le public le plus cinéphile, il se voit remettre le prix ultime : la Palme d'or à Cannes pour son film Une Affaire de famille. Un prix qui vient récompenser un film somme, qui brasse tous les thèmes chers à son réalisateur. Mais si cette récompense vient honorer un film, il vient aussi célébrer l'œuvre entière d'un réalisateur qui tourne depuis près de trente ans, au parcours passionnant et qui gagne à être connu autrement qu'en tant que spécialiste du thème de la famille. Et c'est ce que propose le livre justement Quand je tourne mes films, édité chez l'Atelier Akatombo. Une plongée dans le passé de Kore-Eda Hirokazu. Et qui de mieux placé pour en parler que le réalisateur lui-même ?
Le bijou visuel Les Enfants de la mer de Watanabe Ayumu sort le 5 février en DVD et Blu-Ray. On vous offre ici votre exemplaire, en partenariat avec Eurozoom !
Après A l'heure des souvenirs et Nos âmes la nuit en 2017, le réalisateur indien Ritesh Batra revient à domicile pour la première fois depuis The Lunchbox, avec Le Photographe. Un film charmant quoique trop lisse, traitant avec finesse de l’amour par-delà les classes sociales.
Excellente initiative du Festival Black Movie de projeter Height of the Wave du Coréen Park Jung-bum, réalisateur pour l’instant assez confidentiel mais qu’on espère voir régulièrement dans les années à venir.