Depuis quelques temps, Tian Xiaopeng et son équipe nous font part à travers les réseaux et les canaux dédiés aux amateurs d’animation, de leur aventure créatrice. Deep Sea, projeté au Neuchâtel International Fantastic Film Festival (NIFFF), n’est donc pas une sorte d’objet venu de nulle part, l’œuvre est depuis sa genèse conçue comme un marqueur esthétique et culturelle du cinéma chinois, un évènement. C’est justement cette spécificité, que Tian Xiaopeng veut révéler pour la Chine comme ce fut le cas pour le Japon dans les années 80. Deep Sea, c’est aussi le manifeste d’un jeune cinéaste qui nous montre ce que devrait être le présent et le futur du cinéma d’animation en plongeant dans l’héritage esthétique riche du pays de l’encre et de la poudre.
Cinéaste de tous les extrêmes ayant rapidement obtenu le statut de réalisateur culte et inclassable avec son diptyque Tetsuo, ainsi que Tokyo Fist et Bullet Ballet, Tsukamoto Shinya continue avec Vital d'amorcer son virage cinématographique de début de nouveau millénaire. Après le sensuel et troublant A Snake of June, Vital arrive à point nommé pour déstabiliser encore plus les cinéphiles admirateurs du cinéaste nippon.
MUBI a sélectionné les chefs d'œuvre de Kitano Takeshi pour son mois de juillet. On se replonge dans Kids Return, réalisé en 1996.
Yamaguchi Junta, que l'on avait découvert avec Beyond The Infinite Two Minutes, récidive avec une nouvelle comédie de science-fiction bonne enfant : River. Celle-ci est présentée dans le cadre du Neuchâtel International Fantastic Film Festival (NIFFF).
Juste sous vos yeux : un dialogue entre Eunkyung Shin et Stephen Sarrazin (lire l'avant-propos) ici autour de deux films : La Femme qui s’est enfuie (2020) de Hong Sang-soo et The Housemaid (2010) de Im Sang-soo.
Au programme du Neuchâtel International Fantastic Film Festival (NIFFF), le dernier bijou de Soi Cheang produit par la Milkyway, Mad Fate, s'aventure plus que jamais dans les bas-fonds de Hong Kong et la noirceur de l'âme humaine. Un thriller sordide à fleur de peau qui confirme le regain de force phénoménal du cinéma d'auteur hongkongais ces dernières années.