En cette fin du mois de novembre, Tsai Ming-liang est à l’honneur à Paris. Tsai Ming-liang qui, rappelons-le, a commencé sa carrière comme producteur de pièces de théâtre et scénariste de films télévisés, a confirmé son talent dans le domaine cinématographique et ce, depuis la fin des années 1980. En 1994, il réalise Vive L’amour. Ce film lui vaut ses premières distinctions majeures (3 prix au Golden Horse Festival, Lion d’Or et prix Fipresci à la Mostra de Venise). Son cinéma poétique et contemplatif se retrouve dans le film I Don’t Want to Sleep Alone, réalisé en 2006, qui reçoit le prix CinemAvvenire à la Mostra de Venise. C’est pourquoi l’Université populaire du Quai Branly convie Tsai Ming-liang, le 23 novembre prochain. Il sera accueilli dans le cadre de séances exceptionnelles où artistes et philosophes reviennent sur leur parcours biographique, leurs expériences et leurs recherches intérieures.
Cette semaine dans Insert Coin, Nintendo, Sega et Sony en tête de l'actu! Pour un peu, on se croirait en pleine faille temporelle...
Entretien avec Tan Tan (炭叹), artiste contemporaine et cinéaste expérimentale, à l’occasion de la projection de son court-métrage Whose Eyes au Festival Shadows du cinéma indépendant chinois.
L'amateur de films au postulat étrange ne peut que s'intéresser au cinéma japonais. Après les geishas robotisées, les sushis tueurs et les zombis des toilettes, voilà que, du Japon, nous arrive Gyo, Tokyo Fish Attack et ses poissons zombis mutants. Terracotta, sous sa bannière à part Terror Cotta, offre à nos yeux ébahis cette histoire des plus improbable. Alors, le spectateur va-t-il découvrir un nanar total, ou au contraire un bon dessin animé d'horreur ?
Au programme aujourd’hui : deux surprises diffusées à l’heure actuelle au festival de cinéma de Rome, et une comédie horrifique thaï !
Ishii Teruo réalise avec Les Huit vertus bafouées un objet déviant, psychédélique et délirant, typique de ses productions les plus réussies de cette période. Le ton du film se situe au carrefour de sa célèbre série des Joys of Torture (dont il tira 8 films entre 1968 et 1973) et des objets plus pops et étranges qu’il réalisa après celle-ci comme les excellents Female Yakuza Tale avec la belle Ike Reiko ou encore Blind Woman’s Curse avec la non moins fameuse Kaji Meiko. Par Justin Kwedi.