Après son passage au Festival de Cannes et sa sortie en salle cet été, le documentaire Satoshi Kon, l'illusionniste de Pascal-Alex Vincent est désormais disponible en Edition Prestige, ainsi qu'en DVD et Blu-Ray chez Carlotta.
Nous reprenons la découverte du nouveau coffret M6 Vidéo du diptyque Battle Royale, en nous penchant cette fois-ci sur le deuxième opus, Battle Royale II: Requiem et sa version longue Revenge, sorti initialement en 2003. Le dernier film de Fukasaku Kinji, malheureusement décédé pendant le tournage, est également sa première collaboration avec son fils Fukasaku Kenta, qui s’est chargé de finir le film seul.
Les Éditions Montparnasse propose, dans un coffret DVD-Livre, trois incursions du maître de l'animation contemporaine Yamamura Koji dans trois courts-métrages inventifs et étroitement liés aux paysage artistique français d'hier et aujourd'hui.
M6 Vidéo ressort le diptyque Battle Royale et Battle Royale II dans un coffret remasterisé Blu-Ray 4k ultra HD : l’occasion de se (re)pencher sur le premier film, sorti en 2000 et l’un des chefs d’œuvre du réalisateur culte japonais Fukasaku Kinji (Le Lézard noir, la saga des Combat sans code d’honneur, etc.).
Pour son deuxième long-métrage, film d’ouverture d’Un Certain Regard à Cannes en 2021, l’auteur du beau Diamant noir fait le pari du dépaysement. Une réussite. Onoda – 10 000 nuits dans la jungle est disponible depuis le 15 décembre en DVD et Blu-Ray. Texte par Sidy Sakho, Bonus par Elvire Rémand. Partager Suivre
Commencée tardivement en mai sur les écrans français, bouleversée aussi bien en terme de production (combien de films n’ont-ils pas pu se tourner en 2020 ?), qu’en terme de diffusion (les festivals subissent encore de plein fouet la crise sanitaire ; alors que les sorties se sont bousculées de manière boulimique depuis septembre, sans réussir à attirer les spectateurs en salles à l’exception d’un blockbuster arachnéen), l’année 2021 est pourtant l’une des plus variées en terme de nombre de films cités par nos rédacteurs et collaborateurs, qui ont sélectionné plus de 50 titres. Preuve sans doute que, comme en 2020, la cinéphile fonctionne de manière solitaire, et n’a pas retrouvé un centre apte à provoquer événement et consensus. Et pourtant, de ces îlots multiples émerge un trio fédérateur : Memoria cité 14 fois, loin devant la masse de films qui le suit ; mais aussi Drive My Car cité 10 fois, confortant le statut de Hamaguchi comme cinéaste majeur et reconnu en France (d’autant qu’il est doublement présent puisqu’il est également le scénariste de Kurosawa). La 3e marche du podium est de manière significative occupée par un film iranien, La Loi de Téhéran, qui devance deux autres films perses, signe du renouvellement et de la vitalité d’une cinématographie qui a occupé les écrans et les esprits de belle manière sur cette fin d’année.