En 2010, Outrage voyait Kitano revenir au cinéma de genre avec un Yakuza Eiga nihiliste, dans lequel le désenchantement avait pris du terrain sur la mélancolie de ses grandes œuvres des années 90. Outrage Beyong pousse la logique encore plus loin, mais avec une précision inédite dans la mise en scène et une profondeur renouvelée. Quelques impressions après la généreuse vision au Black Movie de Genève par Victor Lopez.
L’occasion était belle. La 7ème édition du festival Kinotayo nous a permis d’enfin voir l’adaptation du jeu vidéo Phoenix Whright : Ace Attorney par le toujours très prolifique Miike Takashi.
Ōhba Tsugumi et Obata Takeshi, les auteurs de Death Note, sont de retour avec une œuvre sur deux jeunes apprentis mangakas. Kazé édite la première partie de l'adaptation animée. Passionnant et sensible, mais... Par Victor Lopez.
Parmi les films les plus attendus du festival Black Movie de Genève, Outrage Beyond de Kitano Takeshi figure en belle place. Non seulement, le film est annoncé comme encore supérieur au premier volet du retour au Yakuza Eiga de Beat Takeshi, mais en plus, rares seront les occasions de le voir sur grand écran. Pour patienter jusqu'à l'événement, East Asia propose un focus sur le premier Outrage de Kitano. Par Fabien Alloin et Victor Lopez.
Et voilà, cette année 2013 débute par une bien triste nouvelle : Oshima Nagisa est mort ! Ce réalisateur, très prolifique, a marqué le cinéma par quelques perles inoubliables, comme L'Empire des sens (1976), ou encore Furyo, en 1983, avec David Bowie ! Bien sur, ces deux films ne sont que des gouttes d'eau dans sa filmographie qui débute en 1959 par Une Ville d'amour et d'espoir et se termine en 1999 par Tabou. Mais, avant Une ville d'amour et d'espoir, il aura été assistant réalisateur en sortant de ses études de droit et de politique, de 1954 à 1959, période durant laquelle il publie des critiques cinéma. Parmi ses films marquants, il est possible de noter aussi Nuit et brouillard du Japon, qui fit scandale ! Il fut aussi scénariste, monteur, et même parfois acteur, comme dans La Mort par pendaison, qu'il produit.
Poursuite de la rétrospective du réalisateur japonais Shinji Sōmai avec Typhoon Club, l’une des œuvres les plus reconnues du cinéaste. Deux heures plus tard, nous sommes en face d’un monument du cinéma japonais qui restera ancré durablement dans l'esprit cinéphilique du spectateur.