Par Belenos, Anurag Kashyap est de retour et cette fois-ci avec un film de divertissement pour les masses ! Enfin c’est vite dit. Il nous gratifie d’un chef-d’œuvre en renouant avec le crime. Autant dire que ce registre lui sied à merveille. Il « s’assagit » et nous sert un film somme en y reprenant ses obsessions. Musiques décalées, gouaille intemporelle, humour noir, volutes de fumée hallucinogène, violence exacerbée, plans soignés…l e Kashyap nouveau est arrivé. Ca tombe bien, le temps se prête pour piquer une tête dans un bain de sang !!! Par Marjolaine Goût.
Jean Renoir déclarait à la fin de sa vie que, de tous ses films, Le Fleuve était son préféré. Singulier aveu de la part de l’auteur de La Règle du Jeu. Production franco-indienne de 1951, moins unanimement célébrée que les Renoir des années 1930, Le Fleuve gagne à être (re)découvert : on ne saura trop recommander sa très belle édition blu-ray, sortie chez Carlotta le 21 mars 2012. Par Antoine Benderriter.
Un Bollywood pas comme les autres.
Jeu-concours : East Asia et Blaq Out vous offrent des DVD de Gangs of Wasseypur - Partie 1 d’Anurag Kashyap. Pour les gagner, suivez le guide.
Point final épique et émouvant ! Jusqu’à mon dernier souffle est le chant du cygne de l’illustre Yash Chopra, grand bretteur de la romance indienne, devant l’éternel ! Imparfaite mais saisissante, cette ultime œuvre réserve bien des surprises. Entre tradition et modernisme, Yashji remanie les grands poncifs « bollywoodiens ». L’empreinte aguerrie du metteur en scène étonne par sa fougue et sa fraîcheur. S’il fut en phase avec son temps, il sut aussi le devancer. Yash Chopra bouleverse une dernière fois le cinéma, ses codes, en y alliant nostalgie et innovation. Un épilogue qui sied à une carrière incomparable et montre la voie à une nouvelle génération de cinéastes. Par Marjolaine Gout.
Les pâturages suisses sont en bernes ! Ses alpages fabuleux, où les amoureux transis gambadaient avec insouciance, ont fait place à un paysage nébuleux. L’arpenteur de ces lieux, qui y enracina moult fois le trépied de sa caméra, vient de quitter le monde terrestre et de devenir un mythe céleste. Producteur-réalisateur aux services du cinéma hindi, Yash Chopra vient de rendre l’âme des suites d’une piqûre de moustique. Comme quoi, être l’atout de cœur du cinéma indien n’immunise guère face à l’as de pique ! Ainsi, une infection virale, la dengue, l’a emporté ce dimanche 21 octobre 2012 à 80 ans. Yash Chopra laisse dans son sillage une vie fructueuse, un film posthume et sa trace inaltérable sur le 7ème art hindi. Par Marjolaine Gout.