Le cinéma coréen, qu'on se le dise, à un principal défaut : il manque cruellement d'originalité et d'innovation. Cependant, cette tare cache une qualité : chaque film sortant du lot en se montrant inventif, bien réalisé et bon, est une claque. C'est ainsi que l'on voit de temps à autre des perles absolues émerger de Corée là où peu de monde les attendent. Ce fut le cas de The Chaser, en 2008, qui fut une claque de mise en scène et la révélation d'un réalisateur. Et c'est aujourd'hui le cas de I Saw the Devil, sixième film de Kim Jee-Woon, qui explore cette fois ci le thriller à base de vengeance, de violence, et de sadisme. Par Tony F.
A l’occasion de la sortie dans les salles française de J’ai rencontré le diable (I saw the devil) ce mercredi 6 juillet, East Asia est allé à la rencontre de son réalisateur Kim Jee-woon, lors de sa Masterclass au dernier festival de Deauville. Discret, presque timide, plus volontiers technique que théoricien, le bonhomme n’a décidément rien de diabolique… Difficile de croire que s’imaginent sous sa casquette les images parmi les plus iconiques du cinéma coréen de la décennie écoulée ! Retranscription par Victor Lopez.
A l'occasion de la sortie française de J’ai rencontré le diable (au titre original plus punchy : I Saw the devil) mercredi 6 juillet, Olivier Smach nous explique son enthousiasme mitigé mais enthousiaste quand même pour le dernier film, bon, brute et cinglé de Kim Jee-woon.
Cinq Coréens pas contents partent en croisade contre un sanglier géant tueur d’hommes, ça donne pas envie ? Et bien tout ça (et un peu plus) c’est dans Chaw de Shin Jung-Won ! Par Jérémy Coifman.
Un buddy-movie fort sympathique sur fond de réunification des deux Corées, porté par un Song Kang-ho magistral ! Par Victor Lopez.
Kim Ki-duk est de retour avec une œuvre intimiste, dans laquelle il se dévoile et raconte sa vie et son art avec force et humilité. Arirang est le premier vrai choc émotionnel et esthétique de cannes 2011 ! Par Victor Lopez.