Marines Are Gone est un des nombreux films de guerre de Lee Man-hee, réalisateur coréen phare des années 1960 et 1970. Le film, qui suit un régiment sud-coréen opposé aux armées nord-coréennes et chinoises en 1950, peut être considéré comme le Full Metal Jacket coréen : on y trouve des scènes de combat brutes de décoffrage, une fête dans un bordel, des séances d'entraînement et surtout la vie quotidienne des soldats dans leur campement. Comme Stanley Kubrick, Lee Man-hee a voulu montrer à quoi ressemble vraiment la guerre, dans toute sa violence inhumaine. Par Marc L'Helgouac'h.
Sector 7 est un film à grand spectacle coréen produit par Yoon Je-kyoon, le réalisateur de Haeundae, (traduit Tidal Wave ou The Last Day selon les pays) le film catastrophe sur un méga-tsunami qui avait cartonné en Corée du Sud, totalisant 11,4 millions d’entrées (cinquième plus grand succès du pays). Sector 7 reste dans l'élément marin avec au programme une actrice sexy, des forages pétroliers en haute mer et l'arrivée d'un monstre mutant très énervé. Tout ça en 3D ! Par Marc L'Helgoualc'h.
Après avoir filmé les déboires sentimentaux d’un prof d’université porté sur la bouteille et les femmes, Hong Sang-Soo revient aux affaires avec une Isabelle Huppert Lost in Translation, dans In Another Country. Par Jérémy Coifman
The DMZ (Bimujang Jidae) est un atypique film de guerre coréen des années 1960 réalisé par Park Sang-ho, cinéaste prolifique, qui s’attaque ici au genre du film historique. Loin de tomber dans l’apologétique guerrière et la supériorité de la Corée du Sud sur la Corée du Nord, Park Sang-ho traite la question de la séparation du pays d’un point de vue réaliste en mettant en scène deux orphelins à la recherche de leur mère. Par Marc L'Helgoualch.
Vive la Liberté de Choi In-kyu est l'un des rares films coréens tourné en 1946, juste après la libération du pays, qui ait été conservé et restauré. Typique de l'époque, le film traite de la résistance coréenne à l’impérialisme japonais en mêlant le mélodrame à l'action. Les scènes de badinages amoureux côtoient donc des fusillades et des courses-poursuites entre rebelles et policiers. Par Marc L'Helgoualch.
La Mostra de Venise 2012 a rendu son Verdict et c'est Kim Ki-Duk qui s'est taillé la part du lion.