Ip Man (2008) avait été une vraie réussite et la collaboration la plus significative entre Wilson Yip et Donnie Yen. Ce dernier avait enfin trouvé SON grand personnage emblématique l’installant au côté des Jet Li, Bruce Lee ou Jackie Chan. Malgré quelques défauts, le film retrouvait un lustre épique et héroïque oublié depuis les Il était une fois en Chine (entre temps Les Trois Royaumes et Detective Dee l’ont retrouvés) et augurait de belles promesses pour la suite qui ne manquerait pas de se faire vu le succès rencontré. Par Justin Kwedi.
La prononciation du nom de Jingle Ma est à chaque fois accompagné d’un sentiment d’effroi pour le spectateur. Le réalisateur représente en effet le pire de ce que peut produire l’industrie cinématographique hongkongaise. Yes man, metteur en scène impersonnel capable d’emballer tous les genres les plus opportunistes (allant des comédies romantiques au pire du cinéma […]
The GrandMasters se dévoile peu à peu. Voici cinq bonnes raisons d’attendre de pied ferme le nouveau film de Wong Kar-Wai ! Par Victor Lopez.
Il y a quelques semaines, au début du mois de juin, l'artiste taïwanais Leland Lee était de passage à Paris avant de s'envoler exposer ses toiles colorées à la biennale de Venise. L'occasion était alors belle de partir à la découverte de l'univers du peintre, d'autant plus qu'il occupe une place centrale dans le dernier documentaire de Lin Cheng-sheng : Tkinkle, twinkle, little stars, consacré aux enfants autistes. Par Victor Lopez et Olivier Smach.
Il devient véritablement difficile de trouver son bonheur parmi les grosses productions hongkongaises. D'un côté, nous sommes bombardés de blockbusters wu xia (co-produits par la Chine mainland), synonymes des mises en scène américanisantes bien pompeuses et sans la moindre folie. De l'autre, on trouve City Under Siege... pardon... Blast (nan mais quel titre de merde, ça mériterait un BIP BIP BIP - suite à la violence des propos tenus à l'encontre de l'éditeur du film, East Asia se voit obligé de censurer cette introduction, mais vous aurez compris l'idée - Victor), qui l'a bien, lui, le grain de folie, quitte à passer pour un gros nanar friqué. Par Anel Dragic.
Michael Hui était de passage au dernier festival asiatique d'Udine au mois de mai dernier. Ces mots ont été recueillis lors d'une rencontre en public, animée par Roger Garcia (actuel directeur du Festival International de Hong Kong) et Tim Youngs (spécialiste du cinéma hongkongais). Il revient notamment sur ses tendances d'auteur schizophrène, sa passion de la cuisine (cinématographique), son amour pour le cinéma de Bud Spencer & Terence Hill et son invention du genre de la "kung fu comedy" malgré lui… Par Bastian Meiresonne.