East Asia a rencontré le cinéaste Jia Zhangke à l’occasion de la sortie de son dernier film : I wish I knew, histoires de Shanghai. Interview filmé et exclusive avec le réalisateur de Still life et 24 City. Par Victor Lopez.
Suming, Deserts & Algae (Chang Xuan), 1976, soit le meilleur de la pop-rock taïwanaise qui est venu vendredi dernier chauffer la scène du Nouveau Casino à Paris, avant de conquérir Cannes le lundi 24 janvier au Salon de la Croisette, par le biais de la 45e édition du MIDEM (Marché International du Disque et de l’Édition Musicale). Retour sur les performances de trois jeunes groupes prometteurs, dans cette petite salle de concert où nous reviendrons volontiers ! Par Dorian Sa.
Le Parrain de Hong Kong ( To Be Number One) est un petit film culte du cinéma de Hong Kong mais un gros film de triades. Réalisé en 1991 et bénéficiant d’un budget conséquent, il aura su se distinguer du reste de la production par son ambition en se présentant sous la forme d’une fresque plutôt qu’un polar de plus. Et cette même année, les tragédies mafieuses étaient à la mode puisque sortait également le diptyque Lee Rock de Lawrence Ah Mon, présentant l’un des plus gros castings que l’on ait put voir au cinéma à cette période. Le pari n’était pourtant pas évident mais le film recelait visiblement d’assez de qualités pour lui offrir la 3e place au box office annuel hongkongais, juste derrière Fight Back to School et Operation Condor. Par Anel Dragic.
Metropolitan continue sur sa lancée et édite les classiques du catalogue Fortune Star. S’il va falloir une fois de plus surveiller son porte monnaie sous peine de risquer une visite des huissiers (attendez vous à voir débarquer les titres en masses dans les mois à venir), le jeu en vaut la chandelle puisque comme c’est le cas avec ce Righting Wrongs, c’est aussi l’occasion de (re)découvrir des pépites qui ont fait la magie du cinéma de Hong Kong. Par Anel Dragic.
Les amoureux du cinéma chinois, donc vous, chers lecteurs, peuvent se réjouir : Paris, Toulouse, Lyon et Versailles accueillent du 26 janvier au 8 février le premier festival du cinéma chinois en France et sa programmation est plus qu’alléchante !
Yi Yi, film taïwanais sorti en l’an 2000, semble être né sous une bonne étoile : prix de la mise en scène à Cannes ; plébiscite critique à travers le monde ; succès public notable pour une chronique intimiste de 2h43. Derrière la conception de Yi Yi, son écriture, sa réalisation : un seul homme, Edward Yang. Ce passionné de films d’auteur européens, reconverti un temps dans l’informatique, meurt en 2007. Yi Yi restera le dernier de ses sept longs-métrages, et sans doute le plus connu. A dix ans de distance, on peut juger utile de revenir sur le phénomène : mieux comprendre ce film, sa beauté et les carences troublantes qu’il affiche à la re-vision, c’est peut-être aussi mieux cerner une certaine approche du cinéma et de la cinéphilie, voire, pourquoi pas, de la vie. Par Antoine Benderitter.