Après le bref survol du programme, ne boudons plus notre plaisir et plongeons tête la première dans les festivités…
Une des surprises des sélections de Cannes 2010 fut le retour en force de l’Asie. Deux films coréens en compétition (The Housemaid et Poetry), de belles résurrections (Kitano avec Outrage , Nakata avec Chatroom ), des valeurs sûres (Jia Zhang-ke avec le très beau I wish I knew), un prix pour le Vietnamien Phan Dang Di à la semaine de la critique (celui SACD) : on se croyait presque revenu au début des années 2000. D’autant plus que le marché du film regorgeait de mangas live, de films de Muy Thaï, de monstres coréens, de comédies intraduisibles ou de fantômes aux cheveux sales. Mais surtout, les deux sélections officielles, la Compétition et Un Certain regard, ont récompensé des œuvres asiatiques. Le Thaïlandais Apichatpong Weerasethakul nous livrait avec Oncle Boonmee le plus beau film de la compétition officielle et sa récompense était certainement la palme la plus audacieuse et justifiée depuis des années, tant elle proposait un voyage purement cinématographique et réveillait le pouvoir d’émerveillement du septième art. De l’autre côté, Un Certain regard était certainement la meilleure sélection de 2010, réunissant les réussites des cinéastes les plus importants (Godard, Oliveira, Jia Zhang-ke, Nakata…). En donnant son prix à Hong Sang-soo pour le jubilatoire Ha Ha Ha, c’était aussi un geste cinématographiquement fort qu’avait fait le jury, signalant encore le grand retour de l’Asie à travers des œuvres importantes (mais marginales dans leur pays). Par Victor Lopez.
A deux semaines du début de la 13e édition du Festival Asiatique d’Udine, les organisateurs ont finalement levé le voile sur la programmation – et une fois n’est pas coutume, impossible de faire la fine bouche sur l’extraordinaire sélection préparée tout au long de l’année. Par Bastian Meiresonne.
Et c’est reparti pour un tour, 13e édition de ce qui est aujourd’hui devenu le plus gros festival asiatique en Europe avec plus de 55.000 entrées (justifiées et avérées) en 2010 et un taux de progression en constante évolution. Par Bastian Meiressone.
À l’occasion de la sortie en DVD de Oncle Boonmee (Celui qui se souvient de ses vies antérieures) d’ Apichatpong Weerasethakul, que dire ou redire de cette Palme d’Or atypique, vilipendée par certains, portée aux nues par d’autres, et qui sut finalement trouver son public (plus de 100 000 entrées dans les salles françaises) ? Par Antoine Benderitter.
Deauville se termine sous la pluie avec les projections des nouveaux espoirs du cinéma coréen ( Journals of Musan, qui a enthousiasmé Victor Lopez), et indien ( Maudite pluie !, qui a laissé Olivier Smach plutôt sceptique). Fort heureusement, la pluie de sang que nous a offert Sono Sion avec Cold Fish a mis tout le monde d’accord ! Par Victor Lopez et Olivier Smach.