Nous poursuivons l’exploration du coffret Door de Carlotta avec le second opus par Takahashi Banmei, Door 2, sorti initialement en 1991 et inédit en France.
Dans cette carte blanche donnée au cinéaste Hirai Atsushi à La Cinémathèque française, deux de ses courts-métrages ainsi que le long-métrage There Is a Stone de son assistant-réalisateur Ota Tatsunari ont été diffusés. Revenons sur cette surprenante séance qui nous a permis de découvrir de nouveaux cinéastes japonais avec des films encore inédits jusqu’ici.
Aux cotés des films inédits d’Ozu Yasujiro proposés dans le coffret édité par Carlotta Films, l’avant-dernier long-métrage du réalisateur, Dernier caprice, est également disponible. Un film étonnant et complexe, dans lequel les relations entre différentes générations sous un même toit n’ont jamais été aussi cruelles que tendres. Partager Suivre
La J-Horror a-t-elle encore des pépites à nous réserver ? Oui, et la question ne se pose même pas : ce mouvement, d’une ampleur aussi grande que ce que sa dénomination recouvre est vague, recèle encore bien des surprises. Copycat Killer, sorti en 2002 en plein pic de la vague, en est un parfait exemple. Totalement fou, très inégal mais toujours surprenant, cet étrange objet que nous avons pu découvrir à la rétrospective "Les maîtres méconnus du cinéma japonais, 16e édition" organisée par la Maison de la Culture du Japon à Paris (MCJP) et consacrée au cinéaste Morita Yoshimitsu s’impose comme un incontournable du genre, complètement barré.
Y a-t-il pire, dans la vie d'un salaryman japonais, que de voir une semaine de travail s'étirer jusqu'à en perdre toute énergie et joie de vivre ? A cette question, le réalisateur Takebayashi Ryo dans Comme un lundi, ose la pire des répliques : oui, il y a pire, et c'est revivre inlassablement la même semaine de galère encore et encore, sans aucune explication. Mais plutôt que d'en tirer un portrait amer et cruel de la vie du salarié moyen japonais, le metteur en scène opte pour la gaudriole et la farce la plus décomplexée possible. Après quelques passages en festivals, le film débarque dans nos salles grâce à Art House !
Carlotta Films nous permet de découvrir pour la première fois en France Door de Takahashi Banmei dans un coffret alliant les deux opus, et par la même l’occasion, de nous pencher sur un cinéaste japonais méconnu par chez nous.