A raison d'un film par an, Uchida Tomu continue d'explorer la vie fantasmée du sabreur Musashi Miyamoto. Ce dernier se révèle, comme toujours, tiraillé entre les désirs de la chair et de l'âme, et sa quête de l'absolue maitrise du sabre et de sa voie, pleine de droiture et de privation.
Avec cette quatrième aventure du célèbre sabreur Musashi, romancé grâce à la plume de Yoshikawa Eiji, Uchida Tomu offre, un an après A Deux sabres seul un film charnière, qui verra le plus grand moment de gloire du combattant, mais aussi sa chute, preuve que suivre la voie du sabre n'est pas aisé.
Par bien des côtés, Uchida Tomu, avec Le Duel de l'aube, clôt son récit centré sur Musashi Miyamoto, sabreur mythique. Il reviendra au personnage une sixième fois, quelques années plus tard, mais jusqu'à présent, son cycle évoluait à raison d'un film par an, et Le Duel de l'aube achève nombre des intrigues mises en place au fil des opus.
Après avoir conclu tous ses arcs narratifs dans les films précédents, que restait-il à raconter pour Uchida Tomu dans ce dernier volet, qui conclut ce passionnant cycle centré sur Musashi Miyamoto ?
Cinéaste japonaise découverte au festival de Cannes en reportant la caméra d'or pour son long métrage Moe no Suzaku en 1997, Kawase Naomi revient tout juste un an après avoir présenté le très beau Still the water, avec un film qui, sous son apparence modeste, révèle en cours de visionnage des saveurs inattendues.
Zootrope poursuit sa réédition de classique du Pinku Eiga avec cet ode vénéneux au bondage signé Noboru Tanaka.