Réalisé en 1998, c’est à dire en pleine période post-rétrocession The Hitman (ou Hitman en France, le pays qui aime casser les « The ») fait un peu figure de perle rare compte tenu du contexte bien morne dans lequel il a été réalisé. La même année, le spectateur hongkongais, ou le cinéphile étranger, n’avait vraiment pas grand chose à se mettre sous la dent. À part le début de la vague Johnnie To, portée par des films comme Where a Good Man Goes et The Longest Nite ou bouffer du Young and Dangerous (en 1998 sortaient le 5, la prequelle et le spin off, Portland Street Blues, rien que ça!), pas grand chose à se mettre sous la dent. Les amateurs de films d’action qui tatanent, pouvaient commencer à regretter le passé. The Hitman a-t-il été le petit regain d’espoir pour les amateurs du genre ? Réponse tout de suite ! Par Anel Dragic.
A l’heure où j’écris ces lignes, le Japon vit la fin du monde, Victor Lopez et Olivier Smach dansent la soca dance à Deauville, et votre humble serviteur continue d’explorer les sorties Metropolitan, pour le meilleur, mais aussi pour le pire. Malheureusement, aujourd’hui est un jour pire comme nous le prouve ce The Postman Fights Back, aka Le Messager de guerre de Ronny Yu. Par Anel Dragic.
Belle initiative que celle du festival du Film Policier de Beaune 2011, qui fait la part belle aux polars HK. Au programme : The Insider, le nouveau Dante Lam en compétition, et une rétrospective avec Triangle, Infernal Affairs, Time and Tide, The Mission et Filature. Le rendez-vous est pris du 30 mars au 3 avril 2011 !
Il est curieux de voir sortir une œuvre comme Final Victory dans notre pays, sachant que Patrick Tam n’y a jamais été un réalisateur reconnu et qu’ Eric Tsang est loin de faire vendre des dvds par sa simple présence sur la jaquette. S’il devait y avoir une raison à cette sortie, peut-être faudrait-il davantage se pencher sur le nom du scénariste, un certain Wong Kar Wai. Par Anel Dragic.
Léopard d’or au festival de Locarno, Winter Vacation relate le quotidien hivernale de lycéens d’une petite ville du nord de la Chine. Li Hongqi déploie une poésie corrosive et minimaliste entre Kaurismaki et South Park. Parfois intéressant, mais un peu vain. Par Victor Lopez.
Les studios d’art de Shanghai nous font redécouvrir La flûte et le grelot, deux films d’animation qui sont de véritables haïkus, poèmes vifs et ciselés assez éloignés de la programmation sophistiquée du moment. Par laurence Kerhornou. Partager Suivre