Outrage , “la grosse daube nippone” de Kitano. L’intitulé de la page web du Figaro pendant le Festival de Cannes de 2010 peut sembler renvoyer au souvenir d’une ancienne déclaration du cinéaste. Beat Takeshi, Lion d’or à la Mostra de Venise en 1997, pour Hana-Bi, Lion d’Argent en 2003 pour Zatoichi , confessant, pour la plaisanterie, vouloir continuer à réaliser des films jusqu’à ce que les italiens les détestent. Au vu de la réception d’ Outrage (2010) à Cannes et dans la presse par la suite, le cinéaste est en train de réussir son entreprise de démolition: on commence doucement à le détester. Par Fabien Alloin.
Focus sur deux petits films asiatiques présentés cette année à Cannes : un beau film de fin d’étude coréen sur l’homosexualité et un banal road movie familial japonais. Par Victor Lopez.
Interview “sur-ré-a-li-ste” dans une cuisine parisienne avec Sergi López, qui arpente Tokyo dans le Carte des sons de Tokyo d’Isabel Coixet ! Par Olivier Smach et Victor Lopez.
Operation Scorpio jouissait déjà d'une petite réputation chez les amateurs de cinéma asiatique puisque HK Vidéo avait déjà édité le film à l'époque de la VHS. C'est donc tout naturellement que l'on voit revenir sur support dvd, tardivement, certes, et cette fois sous la simple bannière Metropolitan. Que reste-t-il du film, quelques années après, maintenant que le cinéma de Hong Kong s'est démocratisé et que le flot de sorties de l'éditeur commence à submerger même le consommateur le plus assidu? Let's see... Par Anel Dragic.
Développer sa cinéphilie ne passe pas exclusivement par le visionnage de films. Aujourd'hui, c'est de littérature que nous allons parler, avec Fantômes du cinéma japonais, superbe livre de Stéphane du Mesnildot que nous offre les éditions Rouges Profonds, qui s'étaient déjà occupées du livre de Julien Sévéon, Le Cinéma enragé au Japon. Par Yannik Vanesse.
Cette semaine, seconde partie de la carrière de Suda51, l'homme aux milles idées! Par Tony F.