Metropolitan nous offre aujourd'hui un film de sabre produit et co-réalisé par l'immense John Woo. Ce dernier, depuis Les Trois royaumes, semble s'intéresser de nouveau au wu-xia pian. Le Règne des assassins est-il dans la lignée de l’œuvre précédente du réalisateur ou a-t-il laissé les coudées franches à Su Chao-Pin, autre co-réalisateur ? Par Yannik Vanesse.
Cinq ans après Nikhil, mon frère, le premier film indien grand public à traiter directement de l’homosexualité et du Sida, le réalisateur indépendant Onir revient avec I AM, portrait de quatre individus confrontés à l’intransigeance de leur pays en ce qui concerne les minorités. Evoquant tour à tour le parcours d’une femme voulant un enfant sans mari, la région du Cachemire, la pédophilie et l’homosexualité, I AM est surtout un hymne à la liberté et un appel à la tolérance gorgé d’humanisme. À l’occasion de l’édition en DVD chez Epicentre Films (disponible depuis le 04/06/2012), nous avons souhaité rencontrer son auteur pour un passionnant entretien revenant sur la production originale du film, ses thématiques, l’état de l’industrie cinématographique en Inde ou le droit des homosexuels. Par Victor Lopez.
C'est à Kinotayo 2011 que nous avons rencontré Sono Sion, alors qu'il venait y présenter Cold Fish et Guilty of Romance, et qu'il était entre les tournages de Himizu et Land of Hope. Alors qu'un de ses films, l'excellent Guilty of Romance, a enfin les honneurs d'une sortie en salles ce 25 juillet, il nous a semblé opportun de vous livrer les propos de l'insaisissable cinéaste. Nous avons choisi de vous présenter un montage de l'interview, suivit d'une retranscription fidèle de l'entretien, reflétant le déroulement original des événements. Bon visionnage et bonne lecture ! Par Anel Dragic.
Sono Sion poursuit son petit bonhomme de chemin en accouchant de films à un rythme régulier et continue à accroître sa popularité auprès du public occidental. La sortie en salles de Guilty of Romance, dernier volet de sa "trilogie de la haine", mais première oeuvre du cinéaste à avoir les honneur d'une sortie nationale, est l'occasion de revenir sur le film présenté en séance spéciale à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes. Par Anel Dragic.
Kobayashi Kentarô, le plus raffiné des comiques japonais contemporains, a fait salle comble à La Maison de la Culture du Japon en présentant P, son tout premier spectacle international. Avant de se produire en solo, c’est par le biais de Rahmen’s, son duo avec Jin Katagiri, qu’il a débuté sa carrière en 1996. À 39 ans, le voici aujourd’hui plus éclectique que jamais, mettant à l’honneur en un seul one-man-show les divers talents dont il dispose, à commencer par celui d’illustrateur (il est dessinateur de mangas et diplômé des Beaux-Arts en lithographie), mais aussi d’auteur, de metteur en scène, de comédien bien sûr, également de mime et même de « monteur-projectionniste »… Par Dorian Sa.
Dans le ciel flotte un château, vestige d'un royaume légendaire : Laputa. La jeune Sheeta possède la pierre qui pourrait y conduire mais elle fait l'objet de bien des convoitises. En l'aidant à échapper aux pirates de l'air et à l'armée, Pazu, jeune garçon d'une cité minière, est entraîné dans une fabuleuse aventure. Par Justin Kwedi.