En ces heures de COP21, un retour s'imposait sur la question écologique, souvent abordée dans l'animation japonaise.
Fort de ses 4 millions d'entrées au Japon depuis sa sortie en Juillet 2015, le nouveau film signé Hosoda Mamoru a ouvert l'édition annuelle du festival Kinotayo. Celui que l'on présente comme "l'héritier de Miyazaki" confirme, avec Le Garçon et la Bête, qu'il est devenu l'un des réalisateurs majeurs du cinéma d'animation. Et surtout un réalisateur à part.
Cinéaste japonaise découverte au Festival de Cannes en remportant la Caméra d'Or pour son long métrage Moe no Suzaku en 1997, Kawase Naomi revient tout juste un an après avoir présenté le très beau Still The Water, avec un film qui, sous son apparence modeste, révèle en cours de visionnage des saveurs inattendues. À découvrir en salles le 27 janvier prochain, après sa présentation à Kinotayo 2015, dont il a fait la clôture.
Kabukicho Love Hotel fait partie de ces petits films que l'on attendait avec impatience de découvrir en salles. Présenté à Toronto en 2014, le long métrage était arrivé trop tard pour intégrer la sélection de la précédente édition de Kinotayo. Le film de Hiroki Ryuichi a tout de même eu le temps de se faire une belle petite réputation dans les divers festivals où il fut sélectionné avant d'arriver chez nous en guise de cadeau de Noël. Clignotant tel un néon au milieu des centaines de films indépendants nippons, nous avons pénétré dans l'antre de ces lieux, alléchés par les promesses d'un bon divertissement et de la qualité de sa réjouissante distribution d'acteurs et d'actrices.
Rencontre avec Narita Naoyo, le producteur de Kabukicho Love Hotel, l'une des belles surprises de Kinotayo 2015 (lire notre critique ici). Une longue interview au cours de laquelle il revient sur son rapport avec le réalisateur Hiroki Ryuichi, sa carrière dans le pinku eiga, son amour pour l'érotisme, ses acteurs dont Atsuko Maeda et d'une manière générale sur sa vision de la sexualité dans le Japon d'aujourd'hui.
Si la pauvre littéralité du titre, Les Femmes de mes amis, reflète mal l’indicible décalage de l’œuvre d’Hong Sang-soo, que traduit mieux l’international Like You Know It All, c’est intact que l’on retrouve l’univers singulier du cinéaste, alors que le film sort en DVD grâce au bon soins de Survivance, cinq ans après sa distribution en salles en 2010.