Le Brussels International Fantastic Films Festival a toujours aimé les thrillers coréens, et le prouve encore cette année. En plus d'une rétrospective centrée sur le réalisateur de l'excellent Veteran, une grande sélection de films était projeté durant la 34ème édition du BIFFF. Parmi eux, Exclusive : Beat The Devil's Tattoo concourrait pour le prix du thriller.
La 34ème édition du Brussels International Fantastic Film Festival permettait de découvrir, sur grand écran et en 3D, un wu-xia pian de marionnettes taïwanais. Le film, présenté en compétition internationale, a reçu une mention spéciale du jury, qui ne s'est pas trompé en voulant récompenser l'audace et l'inventivité du film.
La 34ème édition du Brussels International Fantastic Film Festival a su mettre en avant la diversité du cinéma de Taïwan, et entre-autre de montrer leur volonté d’œuvrer dans l'horreur, pure et totale. Avec The Tag-Along, Chen Wei-hao désirait mettre en avant une légende de son pays.
Comme toujours, le Brussels International Fantastic Film Festival sait mettre en avant un certain nombre de thrillers coréens. Pour sa 34ème édition, il était possible de découvrir The Phone, se démarquant des thrillers habituels par son ajout d'une grosse dose de fantastique. Sélectionné en compétition internationale, il a reçu, ex-æquo avec Seoul Station, le corbeau d'argent.
Reprise en salles, à partir du 20 avril 2016 de Close-Up, jalon essentiel trop méconnu du cinéma d'Abbas Kiarostami de 1990, soit avant les coups de projecteurs cannois dont bénéficieront après ce film presque toutes les œuvres du cinéaste iranien. Mais sans le succès critique de ce métrage, il y a fort à parier que la carrière du cinéaste lauréat de la palme d'Or 96 pour Le Goût de la cerise aurait été fort différente. Soutenu par Godard ou Nanni Morretti (comme le prouve un cocasse court-métrage du réalisateur italien Le Jour de la première de Close-up), Close-Up marque véritablement le passage du cinéma de Kiarostami au niveau international, après deux décennies de films documentaires, mettant principalement en scène des enfants, et le très beau Où est la maison de mon ami ?.
Ran est un chef-d’œuvre. Le dernier, peut-être, d’une série qui continue aujourd’hui d’afficher sa suprématie sur d’autres filmographies plus ou moins réussies.