Uniquement diffusée jusqu’ici dans les festivals européens, l’œuvre du réalisateur indien Mani Kaul arrive enfin dans les cinémas français, grâce à ED Distribution, dans le cadre d’une rétrospective, en version numérisée. Quatre films sont présentés pour la première fois en France : Nazar (Le Regard, 1991) est un clin d'œil appuyé et esthétique aux modèles russes et français du cinéaste.
Dernièrement paru dans la fameuse collection stories des éditions Capricci, l'ouvrage que Lucas Aubry consacre à Kitano Takeshi dresse une biographie comme nulle autre de l'enfant terrible du cinéma japonais, mi-homme mi-alien au regard de ses trajectoires de vie, et dont la gueule, la sensibilité et la désinvolture ont au moins titillé ne serait-ce qu'un peu la curiosité de toute personne qui le découvre.
Uniquement diffusée jusqu’ici dans les festivals européens, l’œuvre du réalisateur indien Mani Kaul arrive enfin dans les cinémas français, grâce à ED Distribution, dans le cadre d’une rétrospective, en version numérisée. Parmi les quatre films présentés pour la première fois en France, Un Jour avant la saison des pluies (1971), hommage poétique et expérimental au théâtre et au lyrisme de l’Inde.
A l'occasion de la 16ème édition du festival Kinotayo, nous avons la chance de pouvoir nous entretenir avec Pierre Földes sur son film Saules aveugles, femme endormie qui faisait la clôture. L'occasion de revenir sur son parcours, sa rencontre avec l'Œuvre de Murakami Haruki, les techniques d'animation développées pour son film, ainsi que son rapport à l'inspiration. Une première mise en bouche avant de retrouver son long-métrage d'animation en salles le 23 mars 2023.
Uniquement diffusée jusqu’ici dans les festivals européens, l’œuvre du réalisateur indien Mani Kaul arrive enfin dans les cinémas français, grâce à ED Distribution, dans le cadre d’une rétrospective, en version numérisée. Quatre films sont présentés pour la première fois en France, dont Uski Roti (Notre Pain quotidien, 1969), le long-métrage qui a lancé la carrière du cinéaste.
Après une année 2021 bancale, puisque les cinémas n'avaient rouvert qu'en mai, l'année 2022 signe enfin le retour des spectateurs dans les salles obscures. Certes, la fréquentation des salles reste toujours en deçà de la période d'avant-Covid. Pourtant, les surprises ont été belles en 2022 et certains films, particulièrement intenses. Nos rédacteurs, une fois de plus, ont cité plus de 50 titres vus au cinéma, en festivals ou encore en vidéo, preuve que le cinéma asiatique s'est encore montré dynamique et visible. Parmi ces nombreux films cités, certains s'en dégagent toutefois : Decision to Leave, du tant plébiscité et reconnu cinéaste coréen Park Chan-wook, suivi du film iranien Leila et ses frères de Saeed Roustaee, particulièrement mal accueilli dans son pays d'origine mais récompensé à Cannes du Prix de la critique internationale. La 3e marche du podium est une surprise tollywodienne (de l'industrie telugu indienne), RRR, réalisé par S. S. Rajamouli. Surprise car le film est sorti dans de nombreuses salles françaises mais sans accompagnement médiatique ni publicitaire. Il a finalement été difficile de passer à côté de blockbuster inclassable compte tenu du buzz qu'il a engendré (et fort heureusement !). Les films japonais, bien que moins cités par nos collaborateurs, sont toutefois au nombre de quatre et mettent en avant la diversité du cinéma nippon, puisqu'on y retrouve la valeur sûre Hamaguchi Ryusuke et ses Contes du hasard et autres fantaisies, trois films d'animation aux styles radicalement différents, Inu-Oh de Yuasa Masaaki, La Chance sourit à madame Nikuko de Watanabe Ayumu et l'OVNI Junk Head de Hori Takahide. La suite du classement met en avant un habitué des Top d'East Asia, Hong Sang-soo avec son film Juste sous vos yeux, la pépite kazakhstanaise Poet de Darezhan Omirbayev et le film d'horreur thaïlandais The Medium de Banjong Pisanthanakun, déjà en 6e position en 2021 et qui reste un de nos chouchous grâce à son édition vidéo. Un top varié, éclectique, qui démontre non seulement la diversité des cinémas d'Asie mais aussi son dynamisme, alors qu'une petite voix nous rappelle sans cesse que les spectateurs désertent les cinémas.