Le Festival du Film Coréen à Paris (FFCP) programme son premier film d'animation depuis fort longtemps, avec le beau et poignant The Square de Kim Bo-so, œuvre brassant avec un égal brio romance, espionnage et humanisme.
Le Festival du Film Coréen à Paris (FFCP) a lancé les festivités de sa 20e édition avec My Daughter is a Zombie de Pil Gam-sung, une comédie familiale attachante qui avance au rythme des cœurs battants - ou pas - de ses personnages.
A Night in Nude, second film du coffret Ishii Takashi de Carlotta Films, prolonge les aventures noires de Nami avec un thriller romantique aux pointes d’ero-guro, toujours aussi déroutant que fascinant.
Tsai Ming-liang est un auteur du médium cinématographique qui intéresse les critiques et les commentateurs depuis le début de sa carrière. Cet engouement est presque étonnant, tellement ses partis-pris radicaux, que ce soit l'extrême lenteur du rythme de ses films ou la présence de séquences transgressives entourées d'autres parfois ridicules, vont à rebours de toutes nos habitudes. Son œuvre, très volontiers unanimement qualifiée d’insaisissable, n'a pas connu d'analyse livresque française dédiée depuis les années 1990. Matthieu Kolatte réalise une étude surpuissante de son œuvre aux éditions Mimesis, à travers un ouvrage intitulé Le cinéma de Tsai Ming-liang - le rêve, le réel et l'humain.
Un nouveau Hong Sang-soo sort en salles ! HSS pour les intimes, c'est ce cinéaste sud-coréen, à l'extrême bord de la marge industrielle qui, en adaptant l'économie de ses budgets à la sobriété de ses productions, a réussi à composer depuis 1996 une Œuvre de 33 longs-métrages. S'il fait passer ses pairs pour des paresseux, il n'en connaît pas la même renommée institutionnelle. Néanmoins, par sa radicalité, la transparence de son style qui permet à celles et ceux qui aiment ses films de s'y projeter pour y composer un amour d'artifice, grâce à cette faculté à nouer une relation étroite avec son public, Hong a construit des fidèles. Et le cœur du problème de ses derniers films, y compris de Ce que cette nature te dit, on peut le présumer, vient de là : des aficionados de Hong Sang-soo.
En ce mois d’octobre 2025, la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, dédiée à la programmation du cinéma muet, offre une carte blanche à la National Film Archive of Japan (NFAJ) pour proposer au public parisien des films nippons de l’ère du muet, rares et de styles variés. Aux côtés de redécouvertes de réalisateurs méconnus, on peut croiser de grands films peu diffusés de cinéastes d'envergure, à l'instar de Naruse Mikio avec Après notre séparation, sorti sur les écrans japonais en 1933.