Présenté en avant-première au festival Filmosa, Get the Hell Out est le premier long-métrage du réalisateur taïwanais Wang I-fan.
Des tournages chaotiques, des productions interminables et des projets plus ambitieux que raison, il y en a eu et il y en aura toujours, particulièrement dans le cinéma d'animation. A l'origine sorti sous forme de court en 2013, Junk Head s'est fait désirer, à tel point qu'on ne l'attendait plus en long-métrage comme prévu. Mais après 7 ans de réalisation, le cinéaste autodidacte et polyvalent Hori Takehide présente finalement la version finale de son chef-œuvre, presque entièrement concocté par lui-même, à L'Etrange Festival 2021.
L'Etrange Festival 2021 nous a offert la possibilité de voir la première production nippo-américaine du réalisateur culte Sono Sion, Prisoners of the Ghostland, en exclusivité. Après de nombreux événements qui ont retardé la production (dont un très malheureux malaise cardiaque du réalisateur en plein tournage), nous pouvons enfin assister au résultat de la collaboration de Sono avec les Etats-Unis.
Rob Jabbaz est un jeune cinéaste canadien qui a posé sa camera à Taïwan pour réaliser l’une des pires émanations du genre des films d’infectés/zombies, The Sadness, que l'on a pu découvrir à L'Etrange Festival.
L'Etrange Festival, cuvée 2021, nous a permis de découvrir l'incroyable Limbo de Soi Cheang, qui tente de réactiver le genre phare de l’âge d’or du cinéma hongkongais : le polar hard-boiled. Le cinéaste n’invoque pas seulement l’audace formelle de ses prédécesseurs chinois et de son propre cinéma pour réinvestir le genre, mais va puiser beaucoup plus loin dans l’histoire de son art quitte à être parfois en décalage avec son temps pour le meilleur et parfois, pour le pire.
Parce que le cinéma kazakhstanais ne saurait se limiter à Adilkhan Yerzhanov ou bien encore Yerlan Nurmukhambetov et son remarquable Les Voleurs de chevaux, l'édition 2021 de L'Etrange Festival propose de découvrir une autre catégorie dans laquelle ce cinéma atypique semble exceller, la comédie, avec Sweetie, You Won't Believe It réalisée par Yernar Nurgaliyev.