Le Festival du Film Coréen à Paris propose en son sein une section "Classiques" avec cinq films. Parmi ceux-ci figure Madame Freedom (Ja-yu bu-in) de Han Hyeong-mo (1917–1999) qui est l’adaptation d’un roman éponyme de Jeong Bi-seok, énorme succès en 1954 en Corée du Sud. Un long-métrage très controversé à grande valeur historique marquant l'illusion de l’émancipation de la femme sud-coréenne et de ses conséquences dans une société en pleine expansion. Par Julien Thialon.
Grand succès de l’année 2012 avec près de 4,7 millions d’entrées en Corée du Sud, ce film de Yun Jong-bin a été qualifié par un journaliste du Time comme « le film de gangster coréen dont serait fier Martin Scorsese ». Nameless Gangster est-il le Goodfellas du pays du matin calme ? Par Marc L’Helgoualc’h.
Cette année, le Festival du Film Coréen à Paris consacre sa section « classiques » à des films scandaleux teintés de sexe. C’est l’occasion de (re)découvrir An Empty Dream de Yoo Hyeon-mok, un véritable ovni dans le cinéma coréen des années 60 mêlant onirisme chirurgico-dentaire, sadomasochisme et expressionnisme allemand. Par Marc L'Helgoualc'h.
La troisième édition du festival du cinéma en ligne Asian Connection nous proposait comme deuxième film coréen de la sélection, Barbie, de Lee Sang-woo, réalisateur méconnu de films à petits budgets. Rien d'innocent ou de doucereux dans ce Barbie, mais un film des plus noirs, basé sur un fait divers réel des années 1990, dont la réussite doit beaucoup à la mise en scène efficace et au talent de ses jeunes acteurs. Par Aiko Serialwriter & Shaya.
Comme chaque année, la Team East Asia vous donne son avis à chaud sur la sélection 2012 du FFCP, qui se tient au St-André-des-Arts du 30 octobre au 6 novembre. Julien Thialon, Marc L’Helgoualc’h et Clément Pascaud vous présentent leurs punchlines et leur avis chiffrés !
Découvert à Deauville Asia 2012, Headshot sort en salles le 31 octobre pour montrer les limites du cinéma exigeant et doué du thaïlandais Pen-ek Ratanaruang, qui se tire une balle dans le pied à force de formalisme plutôt que de nous donner l’impression de nous mettre une balle dans la tête. Par Victor lopez.