En accord avec la volonté d'élargir la sélection aux cinématographies sinophones extracontinentales cette année, le Festival Allers-Retours projette un film taïwanais-singapourien pour accompagner sa cérémonie de clôture. En garde de Nelicia Low, ou Pierce sous son titre international, prend l'escrime comme socle d'un thriller psychologique acerbe et tranchant où les démons enfouis d'une famille s'emparent du sabre sur la piste. Une sortie en salles est attendue dans le courant de l'année chez Outplay Films.
Le public de Si loin, Si proche avait pu apercevoir l'année dernière Joshua Trigg, venu soutenir le réalisateur laotien Lee Phongsavanh, qui présentait notamment son long métrage The Signal. Cette année, c'est à son tour de présenter son premier long métrage de fiction, Satu, Year of the Rabbit, tourné au Laos pendant la pandémie du COVID. Road movie initiatique racontant la pérégrination de deux jeunes gens (et d'un lapin) en quête d'identité à travers le Laos, cette œuvre soignée porte un regard tendre sur les aventures de ses protagonistes, avec une beauté douce amère.
Film de coming of age l'état pur, Frankenfish by the River était à retrouver au Festival Allers-Retours 2025. Nous avons pu nous entretenir avec sa réalisatrice, Chen Yusha, pour qui ce travail cinématographique représente un fragment entier de sa personnalité.
Un film plus léger s'est invité sur les écrans du Festival Allers-Retours 2025, après plusieurs drames formidables mais assourdissants. Cette pause ludique dans la sélection, nous la devons à la jeune réalisatrice Chen Yusha qui fait de son premier long-métrage, Frankenfish by the River, un joli manifeste de rêverie sentimentale sur les doutes et les angoisses de la jeunesse.
Parmi les plus beaux films de la sélection 2025 du Festival Allers-Retours, le premier long-métrage de Yang Suiyi fait montre d'une résilience et d'une maturité impressionnantes pour son (très) jeune âge. Karst propose une incursion en toute simplicité dans les montagnes de la province de Guizhou et invite à la contemplation d'un quotidien qui se reflète dans chaque effort, chaque geste, chaque parole de cet environnement. Pour rappel, nous nous sommes entretenus avec le réalisateur qui a accepté de nous confier ses intentions.
Dans ce son documentaire Et le travail fut, projeté au festival Si loin, si proche, Tuong Vi Nguyen Long s’introduit dans le monde du travail moderne à travers la start-up Officience. La cinéaste propose un voyage dans le travail contemporain du point de vue de la position très particulière qu’occupe la start-up dans cet univers, entre espoirs d’un espace meilleur et pièges tendus par la mondialisation.