Après Drug War, polar primé au festival de Beaune, Johnnie To s’octroie une parenthèse légère dont il a le secret.
Une fois n’est pas coutume, je commencerai en citant Victor Lopez, qui me disait : « Non, Shield of Straw n’est pas un nanar (Le Figaro), non ce n’est pas un navet (Le Passeur Critique), c’est juste un film impossible à juger correctement selon les standards cannois. »
Après un petit détour par la télévision (Going My Home, dont on reparlera bientôt), Kore-Eda s’invite à Cannes avec Like Father, Like Son.
Quatre films viennent aujourd’hui interroger la place de l’enfance et le rapport des images à l’histoire : l’inégal Bends de Flora Lau, le touchant Like Father, Like Son de Kore-eda, le plombant Death March de Adolfo Alix Jr et l’indispensable L’Image manquante de Rithy Panh. Comme quoi, on ne fait pas toujours la fête à Cannes. […]
Après I Wish I Knew, histoire de Shanghai, film passionnant mais mineur, Jia Zhang-ke revient avec un très grand film sur la Chine d’aujourd’hui, doublé d’un sublime hommage au cinéma de genre.
Le cinéma indien fête son centenaire à Cannes. L’occasion est idéale pour mettre en lumière les mutations du spectacle bollywoodien, à travers 3 films vus sur la Croisette lors de cette édition.