Du 4 avril au 29 juin 2024, la Maison de la Culture du Japon à Paris (MCJP) organise la seconde partie de sa rétrospective consacrée au cinéaste japonais Morita Yoshimitsu. Retour sur Love and Action in Osaka, film de yakuza iconoclaste à l'aune de la bulle économique japonaise des années 80.
Connu du public pour ses derniers grands blockbusters chinois (My People, My Country, Mr. Six, La Brigade des 800), Guan Hu a livré l'un des plus beaux films asiatiques du 77e Festival de Cannes avec Black Dog. Nous avons pu nous entretenir avec le réalisateur pékinois pour sa première venue sur la Croisette, en pourtant 30 ans de carrière déjà.
Du 5 juin au 21 juillet, l’Institut Lumière, à Lyon, met à l’honneur l’animation japonaise avec une large sélection d’anime en longs-métrages.
Pendant ce Festival de Cannes 2024, nous avons pu nous entretenir avec Jia Zhang-ke et Zhao Tao pour leur film en compétition : Caught by the Tides. Avec la particularité d'un tournage s'étalant sur 20 ans, il nous a semblé naturel de les interroger sur leur rapport au temps et à cette génération chinoise des années 2000.
Pour la sixième fois en un peu plus de vingt ans, Jia Zhang-ke présente un film en compétition à Cannes. Caught by the Tides est une œuvre ambitieuse et désarçonnante, et l'un des deux seuls films asiatiques à concourir à la Palme d'Or - et des deux, il est d’ailleurs le seul à provenir d'un cinéaste expérimenté, le second étant le deuxième film de Payal Kapadia : All we imagine as light.
Parmi les quelques films chinois en lisse au Festival de Cannes 2024, Black Dog trouve le chemin de la sélection Un certain regard où il a assurément sa place puisqu'il s'agit à ce jour du long-métrage le plus « auteuriste » de Guan Hu, cinéaste que l'on sait habitué des blockbusters et des productions de guerre à tendance propagandiste.