Diffusé le dernier jour de la compétition lors du Festival de Cannes 2015, The Assassin n'a pas eu l'effet escompté sur la Croisette. Reparti avec le Prix de la Mise en Scène, le nouveau Hou Hsiao-Hsien s'est fait longtemps désirer sur les écrans. En plus de la sortie de son dernier bijou, le cinéaste taïwanais aura le droit au mois de mars à une rétrospective complète de son œuvre à la Cinémathèque Française, qui propose une avant-première du film le 17 février.
Forte du succès de la première édition du festival dédié au cinéma russe, Quand les Russes rient, l'association Rivages Russie Evénements organise une deuxième édition, qui se tiendra du 14 au 22 mars dans plusieurs cinémas de Paris : le Grand Action, le Reflet Medicis, le Balzac et le Max Linder. Et cette année, on ne rira plus mais on aimera, à la manière russe !
C’est dans un anglais impeccable et une coupe de champagne à la main qu’Im Sang-soo a accepté de nous rencontrer au Festival International des cinémas d’Asie de Vesoul 2016, où il recevait un Cyclo d’or pour l’ensemble de sa riche carrière controversée. Il a pris le temps de nous détailler son parcours, de Girls’ Night Out, fer de lance de la nouvelle vague coréenne en 1998, à son récent Intimate Enemies, dont il parle pour la première fois à un média occidental, en passant par ses œuvres maîtresses : The President's Last Bang, Le vieux Jardin, The Housemaid, L’Ivresse de l’argent… Une longue conversation ponctuée par une série de déclarations d’amour au cinéma français et aux femmes fortes.
Le Festival du Cinéma Indépendant Chinois (CIFF) débarquera au Studio des Ursulines pour trois jours de folie, du 26 au 28 février. Au programme : 4 fictions et 2 documentaires rien que pour vous !
La 22e édition du Festival International des Cinémas d'Asie de Vesoul, le FICA, s'est terminée en beauté, avec 30 000 spectateurs, le 10 février. Alors, quel(s) film(s) asiatique(s) a/ont le plus séduit ?
Take Masaharu, réalisateur de 100 Yen Love, présent pour la première française du film à l'édition 2015 du Festival Kinotayo, nous avait pourtant prévenus. Nous racontant que plusieurs spectateurs japonais lui avaient confié avoir eu envie de rentrer chez eux en courant, comme possédés par l'énergie du film, il nous demandait de faire attention sur le chemin du retour, de ne pas aller trop vite afin d'éviter tout accident. On avait pris ça comme une blague pas très drôle visant à hyper le métrage, mais une fois les deux heures passées et le générique de fin devant les yeux, on s'est rendu compte de la véracité de ces propos. Une envie de crier, de courir montait en nous, mise en place par un film au rythme dément et au genre changeant, une véritable bombe dynamitant le cinéma indépendant japonais.